24 septembre 2007

Tarte aux Figues, figurez vous!



C'est foutu, je crois...oui, je vais finir par renoncer à vous donner des recettes salées ou diététiques ou ...sans beurre, sans sucre...



Pourtant je ne m'avoue pas encore vaincue, il faut juste faire preuve de bonne volonté!



Mais, samedi, quand notre "VoisinequinestlàquependantlesvacancesouWEparcequellehabiteailleursaussi", est venue avec un plein saladier empli de figues fraîches de son jardin de sa région plus au sud que chez nous...j'ai craqué!



Faut dire que j'avais déjà goûté des figues, que je n'y avais pas porté d'intérêt particulier, et puis, quand même, elles sont à un prix prohibitif pour notre budget famille nombreuse (si, si, il paraît qu'avec trois enfants, c'est famille nombreuse?)



J'ai saisi mon livre de chevet, euh, cuisine du moment, Marie-Claire cuisine, et j'ai cherché "tarte aux figues", avec une photo très alléchante à côté...



Voila donc La tarte aux figues de MCC



Pâte brisée:




  • 200 g de farine
  • 100 g de beurre
  • 2 càs d'eau (ou d'eau de fleur d'oranger)


Mélanger pour former une boule et réserver au frais.



Garniture:

  • une dizaine de figues
  • 3 oeufs
  • 170 g de sucre en poudre (la prochaine fois j'en mettrais moins)
  • 3 càs de farine
  • 185 g de beurre

Préparer la pâte brisée et la pré cuire.







Préchauffer le four à 180°C



Couper les figues en quartiers et les poser comme des petits bateaux sur le fond de tarte





Battre les oeufs et le sucre pour obtenir un mélange clair et mousseux, ajouter la farine tamisée et le beurre fondu chaud.



Battre pendant 1 mn et verser sur les figues.



Enfourner 25 mn jusqu'à ce que la tarte soit dorée...





J'avais doublé les doses de pâte brisée et j'ai fait en même temps et de la même façon une tarte aux pommes/ poires...



Déguster...








Fleurs de Madeleine au Citron Vert

Ce pourrait être un hasard, mais peut-être pas, si ces fleurs se sont retrouvées dans mon jardin un jour de printemps, non, d'automne...
Ce n'est pas un hasard si ces petites plantes comestibles ont pris la recette des madeleines, celles au citron vert que je ne vous présente pas...
Car, ce serait dû au hasard, si un jour, par hasard, je réussissais à fabriquer des madeleines dignes de ce nom, vous savez, même pas celles de Proust, non, même pas des madeleines chameaux, à deux bosses...
Non, je ne veux qu'une bosse, mais pas encore réussies, malgré l'histoire du choc thermique etc, etc...

Alors, vengée je me suis, en trichant...l'apparence compte beaucoup pour le goût, n'est ce pas?

Et cette recette est Dé-li-cieuse, mais toute plate...moins avec ces moules en silicone en forme de fleurs

Allons, juste deux trois ingrédients et hop!
Facile à réaliser avec les marmitons, faciles à dévorer
Les Fleurs de Madeleine au Citron Vert

J'ai suivi à la lettre la recette de Marie-Claire Cuisine , page 217, j'ai juste doublé les doses suivantes:
  • 2 oeufs
  • 55 g de sucre en poudre
  • 1/2 càc de zeste de citron vert (ça sent tellement bon!)
  • 65 g de farine
  • 50 g de beurre fondu (bon, demi sel of course...)
  • 1càc de jus de citron vert
  • 1/2 càc d'eau de fleur d'oranger (facultatif )
  • du sucre en poudre pour servir (facultatif aussi)

Fouetter les oeufs, le sucre, le zeste et 1 pincée de sel, pour obtenir un mélange clair. Ajouter la farine tamisée, puis le beurre fondu, le jus de citron vert et l'eau de fleur d'oranger.

Préchauffer le four à 200 °C

Là donc, options madeleines réelles vous graissez les plaques à madeleines, ou options fleurs et autres moules (muffins par exemple) en silicones, vous emplissez à mi hauteur et faites cuire 15 mn (5 pour les madeleines).

Démouler, et servir à des goinfres, bec fidus quand même, avec un jus de fruits frais, dehors, à l'heure du goûter...

Pour un premier jour d'automne, ça se pose bien!

21 septembre 2007

Le Cas du KA (mais pas celui qu'on croit) du KKVKVK #21






Epopée d'un Kouign aman





Il était une fois un oiseau sur sa branche, qui cuicuitait tous les dimanches...
Une feuille, par la musique appelée, voleta, se posa, écouta...
Chuuuut...KKVKVK...le 21....cuicui dit Tit'


La feuille, enchantée continua son voyage...elle savait qu'un tel délice avait déjà élu domicile chez une Créature des sables , et puis elle vit bien d'autres merveilles, la dernière chez une Fée lettrée, magicienne aussi...



Mais la feuille ne voulait pas en rester là...goûter chez les autres c'est une chose...manger chez soi, c'est bien aussi...

Alors, au Monument, elle s'attaqua!



J'ai lu quelque part: "le fait qui veut, le réussit qui peut!"...ouich, ça encourage!
Mais j'avais le temps, il y a quelques semaines...ce matin, il m'en restait moins!

Il m'a fallu trois versions, peut-être que d'autres me permettront d'améliorer la technique, surtout celle où il est précisé: "ne pas laisser fuir ni le sucre ni le beurre..."


J'ai vu plein de recettes, sachant qu'on peut considérer que ce gâteau se constitue essentiellement de beurre et de sucre, sûr et dans un feuilletage de pâte...oui oui, la Bretagne sait faire beaucoup avec des choses simples...les recettes les plus authentiques sont celles qui se contentent de peu...je n'ai pas dit peu de beurre...




Et j'ai cédé, l'autre jour j'ai acquis un tout petit livre de recettes bretonnes:




Il faut pencher la tête pour lire, mais c'est normal, ici, tout est à l'Ouest...


La première fois, j'ai suivi à la lettre, mais je ne me satisfaisais pas du goût trop prononcé de la levure que j'avais choisie, celle que j'utilise pour le pain...en plus, il y eu quelques fuites, parce que je ne parvenais pas à correctement à abaisser la pâte...trop de beurre, trop de sucre, vous dis-je!


Fuyez, il est encore temps!



La deuxième fois, j'ai tenté de remplacer le sucre, par du miel...je me disais que du sucre liquide ferait moins d'échappées...intéressant au niveau de la texture...ça ressemblait plus à un pain brioché


Tout aussi dégoulinant, mais vraiment le miel trop prononcé! ce gâteau a fini par recouvrir en miettes un crumble de nectarines...

Ce matin, j'ai pris la farine par la cosse, j'ai mis marmiton trois au lit (les deux premiers à l'école), et j'ai pétri, et encore pétri, et c'est parti!



The Kouign aman de le Tit' par la Tif...



  • 250 g de farine

  • 200 g de beurre demi sel

  • 200 g de sucre

  • 10g de levure fraîche

  • 2 pincées de sel

  • 100 ml d'eau

Et un rouleau, de la farine pour ne pas coller, silence et concentration...


Préparer la levure


Faire un puit dans la farine pour y mettre la levure et le sel chacun dans son coin, et pétrir en ajoutant peu à peu l'eau...jusqu'à former un joli pâton

Laisser lever la pâte jusqu'à triplement du volume.

Et c'est là que ça se corse

Abaisser la pâte en carré pour y étaler le beurre puis le sucre jusqu'à 2cm des bords...


(La troisième fois, j'ai d'abord mis 1/3 du sucre, écrasé avec le rouleau sur la pâte que j'ai pliée en portefeuille et seulement après j'ai mis le beurre et le reste du sucre...ça m'a paru plus efficace pour la perdition de la matière première...)



Il y a trois abaisses à faire en portefeuille avant le carré final



Cette dernière fois, je n'ai pas hésité entre chaque abaisse à rajouter de la farine, pour que le pauvre beurre suintant n'empêche pas mon rouleau d'étaler...


Et c'est cette dernière étape que je dois améliorer...faire un BEAU carré pour qu'il puisse entrer dans le Rond du moule, joliment en repliant ses coins à l'intérieur...



Parce que là...mais bon, après 30 mn de cuisson dans un four préchauffé à 220°C, il n'y paraît plus...



Servir tiède, avec un café, ou un thé ou une boisson fraîche, ou rien...mais avec le soleil et la mer pour témoin...





20 septembre 2007

Linguine KA et autres plaisirs minuscules (mais pas bêtes)

Voila une aventure que je n'osais pas tenter avec ma machine à Pâtes manuelle, par peur de les rater totalement, genre gros tas de pâtes à rien sur le plan de travail...

Et puis est entré mon aide culinaire incontesté, mais testé incontestablement, dans ma petite cuisine, le KA...

Bref, jusqu'ici je ne faisais que des
tagliatelles, et encore, pas vite car aidée de petites mains...ben oui, la pâte à modeler qui se mange, c'est quand même chouette à faire...

Donc, le jeudi, c'est Linguini



Pour la recette rien ne change, si ce n'est que j'ai utilisé de la farine Bio et Bise (T80)

Compter 100 g de pâtes par personne (60 g pour les pâtes en sachet du commerce)

1 oeuf pour 100 g de pâte, ici 500 g

Et hop! dans le bol pour mixage, ou sur le plan de travail (avec biscotteaux), malaxer et former un beau pâton, ni trop mou, ni trop sec...

Puis le diviser en boules







Les passer dans la machine en plusieurs fois pour en faire des bandes...par rapport aux tagliatelles, les linguines demandent une épaisseur plus fine (et ne me dites pas que si c'est épais, ce n'est pas fin, sinon je vous répond un truc du genre Cicéron c'est Poincaré) donc j'ai étalé la pâte jusqu'à 6...et je n'étais pas fière, mais c'est passé sans encombre







Ainsi, nous obtenons de belles bandes, mais pour éviter qu'elles ne se collent entre elles, ne pas hésiter à fariner! (c'est peut-être trop là, mais c'est ce qu'il m'a fallu)

Et tenter l'aventure en faufilant les bandes (coupées en deux, sinon ça me faisait des pâtes de 80 cm de long!) dans le couteau à linguine...








Je n'en revenais pas du résultat!



Et après 3 mn de cuisson dans suffisamment d'eau bouillante et en remuant pour qu'elles ne s'attachent pas, tout le monde s'est régalé...rien à voir avec des pâtes "normales", c'est très fin en bouche, le goût est particulier (il y a du goût en fait!), et accompagné d'une sauce au pistou ou à la tomate....



Et puis, si la lecture ne fait pas mal au ventre, un polar sympa avec héros récurrent, facile à lire, et avec une ambiance, Andrea Camilleri...









Il met en scène le commissaire Montalbano à Vigata...Montalbano réfléchit, il parle de ses collègues avec affection, de sa Sicile avec amour et de la cuisine aussi...on voyage et on s'attache à ce bonhomme qui parle bizarre, et quelque part me fait penser au Adamsberg de Fred Vargas, autre écrivaine que j'admire énormément, par son humour, sa culture et son style, indéniable et unique...



En plus elle "a fait histoire" alors...

16 septembre 2007

Onc Tueuse, la mousse qui cache bien son jeu...

Vous allez me dire: "encore, une mousse au chocolat!"



Mais je peux l'entendre de deux tons: le ton lassé, exaspéré et le ton enthousiaste, celui qui en redemande...et c'est le ton qu'a pris mon fils, l'autre jour, presque suppliant:



"Maman, je VEUX une mousse au CHOCOLAAAAAAAT"...après, il faut expliquer que ce n'est pas en demandant de cette façon qu'on obtient les choses, que au minimum, il manque un mot, et que éventuellement, peut-être, il pourrait employer un ton plus doux...



Mais quand même, l'efficacité de son ordre, ainsi modifié, demeurait vaillante...et son père trop heureux: "ah oui, tiens, pourquoi pas une mousse?" (et là, "quelle mousse?" aurais-je pu rétorquer, ricanant...)



Grrrr...c'est toujours la même recette, trop facile, que des blancs et du chocolat...et si en plus on a le matériel nécessaire, ça va trop vite....on ne s'amuse pas quoi!







J'ai donc pris mon chocolat en tablette de 200 g avec 70% de cacao ...j'ai déchiré le papier en regardant vaguement ce qui était inscrit au dos, et là qu'ai je vu? (non, pas vous, je n'ai pas pris la photo) une recette de mousse au chocolat...étrange...ils se sont donné le mot ou quoi?



Bref, curieuse, mais sans plus, j'ai lu..."crème fraîche"...haaaannnn (ça, c'est le cri de Dom, pardon, de ses tablettes de chocolat...)



Et puis j'en suis restée là, car le reste vraiment aurait été indécent.



La mousse de crème de chocolat... tueuse et "onc" accessoirement...avec une petite crème anglaise





Il faut:

  • 2OO G DE CHOCOLAT
  • 150 ml de crème liquide
  • 6 blancs d'oeufs
  • 1 càc de gingembre en poudre


et pour la crème anglaise:

  • 4 jaunes
  • 50 g de sucre en poudre
  • 250 ml de lait
  • 1 gousse de vanille (ou 1 càc d'arôme de vanille)


Mettre la crème à bouillir et le chocolat au bain marie; mélanger les deux...

Monter les blancs :





comme ça (et là, j'y ai mis 1 càc de gingembre en poudre, ce qui ne les a pas empêchés de monter mais mmm ça sentait bon!)



Puis, délicatement toujours, ajouter l'appareil chocolat crème à ces blancs et mélanger...



J'ai servi dans un service à café qui ne me sert que quand on est plus de 8 à table (capacité max de mes tasses de tous les jours)





En saupoudrant un peu de gingembre...



Et puis la crème:



Blanchir les jaunes avec le sucre pendant que le lait chauffe avec la vanille; verser le lait bouillant sur ce mélange dans une casserole et faire chauffer à feu moyen, jusqu'à nappage de la cuiller (ne pas faire bouillir)








La photo, là, juste pour dire ce que blanchir veut dire, sachant que j'utilise du sucre roux...

Et se pourlécher les babines, n'en déplaise aux mauvaises langues qui oseraient suggérer que TROP c'est TROP!!!



La Pêche de Vigne en génoise, sans gène...

J'ai découvert (ne me prenez pas pour une andouille, juste pour une ignorante qui se rattrape, et puis avoir la chance de continuer à apprendre n'est pas donné à tout le monde...) la Pêche de Vigne, sur un site rêveur, celui d'une gourmande qui s'assume pleinement, et La bouche pleine en plus...


et donc, j'ai été séduite...et par chance, ou par acuité retrouvée, sur l'étal de mon marchand, j'ai vu un tout petit cageot, plein d'une dizaine de ces merveilles...et hop! dans le sac!

Bien sûr, hormis la façon de manger la plus simple, la meilleure, le jus sur le menton, les mains qui pèguent, il fallait que j'assaisonne en gâteau ce délice (pour me servir de mon KA)...

Je ne voulais pas non plus trop dénaturer le goût, ni faire quelque chose de trop exotique au palais de mes marmitons, affamés à l'heure du goûter!

J'ai donc préparé une génoise, toute bête. Enfin, avec une petite touche quand même!

  • 2 oeufs
  • 115 g de sucre
  • 2 càs d'arôme de fleur d'oranger (c'est ça la tifenn'touch)
  • 70 g de farine

Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à blanchissement (blanchiment? je ne sais plus à force!) et ajouter l'arôme de fleur d'oranger.

Ajouter petit à petit la farine

Monter en neige les blancs et les incorporer à l'appareil précédent.

Cette mousse sera versée sur les pêches, que vous aurez pris soin d'ébouillanter quelques secondes pour les éplucher facilement, et coupées en fins quartiers (même si dans quartiers il y a "quatre" j'entends par "fins quartiers" plus que quatre, mais si j'avais dit "couper en douziers, auriez vous compris...? je m'égare...)



Et donc enfourner dans un four préchauffé à 190 °C, ce gatal dans un moule de 28 cm de diamètre, pendant 20 minutes...qui peuvent paraître longues...

Vous pouvez, pendant tout ceci, écouter Rokia Traoré, en boucle, en gros volume et en vous balançant tranquillement, ou même en dodelinant de la tête, si vous n'avez pas peur d'être observé.

Je regrette de ne pas savoir mettre de musique sur ce blog, c'est faute d'essayer, mais ...au moins ça vous fait chercher de quoi je parle!

14 septembre 2007

Petit épeautre et pèches entartées...En compagnie de Fatou Diome (enfin, d'un de ses livres...)



Ma folie des farines ne s'arrête pas aux pains...j'étale ma poudre blanche aussi en tarte!
Vaste choix dans ma coop bio donc vaste choix dans ma boite!

Pour changer de la pâte brisée habituelle, et connaissant la douceur de la farine complète de petit épeautre, j'ai testé une tarte de reste de fruits d'été: la pêche blanche et jaune...






La qualité du petit épeautre, au gluten mieux toléré que celui du blé, peut s'associer à une huile végétale pour en faire une pâte, mais ici, je préfère le beurre (demi sel toujours)



Donc, pour la pâte brisée:

  • 200 g de farine complète de petit épeautre

  • 100 g de beurre

  • 5 càs d'eau




Mettre la farine dans une terrine avec le beurre mou au milieu, émietter, puis ajouter l'eau en petite quantité à chaque fois pour former une boule homogène qui se détache bien des doigts.



La seule différence avec une pâte traditionnelle, c'est que la farine complète absorbe plus d'eau...



Il ne me restait que deux pêches blanches et une jaune...je les ai réparties tant bien que mal sur la pâte abaissée puis piquée





Et enfin, enfournée dans un four préchauffé à 220 °C pendant 30 mn





C'était très bon...



Et puis, avec ce dessert, la main gauche est libre pour tenir un livre; alors je vous conseille un roman paru en 2004 mais à relire sans hésiter:



"Le ventre de l'Atlantique"





Juste pour nous rappeler les rêves que font les étrangers de la France et de la réalité qui les cueille en posant le pied sur ce sol, de plus en plus pitoyable...



Fatou Diome raconte avec verve l'exil et ses rêves, le retour au pays difficile aussi...n'être plus chez soi, ni ailleurs...un peu perdus. Avec un style incomparable, plein d'images et de chaleur.



Un plaisir à déguster sans modération



10 septembre 2007

L'île flottante du KA ou comment fêter une nouvelle ère...

J'aurais pu écrire:

"parce que je le vaux bien"
ou
"il y a quelque chose de nouveau dans sa vie"

ou encore

"I love KA"...
et plein d'autres bêtises du genre...

Oui à tout ça! vivent les choses chères...vive la consommation!

Non, là, je ne peux pas, modérons nous...mais j'ai craqué...

Des années que partout, à chaque détour de page des revues design, je le voyais...que je l'imaginais...

Cet été j'ai même touché du doigt ce bel objet;

Et puis, une possibilité économique inattendue, une économie involontaire, et hop, un achat raisonné: le KitchenAid...

Bon, soyons quand même modeste, le modèle Classic, et d'occasion, sur un site d'enchères bien connu!

Mais quand même avec les accessoires que je jugeais indispensables puisque je m'en sert déjà pour une partie d'entre eux (les pââââtes...) et puis d'autres que jusqu'ici je n'avais pas (les raaaaapes!)

Enfin bref, je suis ravie, et depuis c'est KA (ça fait snob non?) tous les jours...



Je me sens comme une Croc magnonne qui découvre le feu...

Et comme je ne suis pas vache, je vous fais goûter ma deuxième réalisation KA, et une première pour moi, l'île flottante!

(en plus, c'est le dessert préféré de Chérichéri, ce que j'apprends à cette occasion, 15 ans après...)

Il vous faut, pour 4 gourmands:

-crème anglaise

  • 250 ml de lait
  • 4 jaunes d'oeufs
  • 100 g de sucre semoule
  • 1 gousse de vanille (ou de l'arôme au pire)

-l'île

  • 4 blancs d'oeufs
  • 100 g de sucre semoule

-la végétation

  • 100 g de sucre
  • 40 ml d'eau

c'est la recette du livre de KitchenAid, mais la prochaine fois je réduirai la quantité de sucre dans la crème

Dans le bol, blanchir et monter les jaunes avec le sucre

Y verser le lait préalablement bouilli (avec la gousse de vanille fendue, ou de la vanille sous une autre forme..), puis chauffer à feu doux l'ensemble en remuant jusqu'au nappage de la cuiller...attention, le mélange ne doit pas bouillir


Laisser refroidir...

Faire bouillir de l'eau ou du lait et en même temps monter les blancs en neige en y ajoutant le sucre.

Pocher les blancs dans le liquide bouilli, une minute de chaque côté

Égoutter et poser sur la Manche (côté Anglais, Of course!)

Faire le caramel, et en napper les îles...

Changer de Nationalité pour l'occasion...et déguster onctueusement encore et encore...








7 septembre 2007

Un poulet Citron rien!



Oui, je sais je sais, faut que je me calme avec mes jeux de mots faciles...mais je ne peux pas m'en empêcher, même si ça ne fait sourire que moi, c'est déjà ça...







Et là, c'est juste parce que je remarque que ce blog tourne un peu vite et souvent aux choses de la vie dont on devrait savoir se passer...foin de tout ce beurre, de tous ces gâteaux, passons plus sérieusement à cette nourriture saine et légère...hum...à l'huile d'olive quand même, voire de noix, mais ce sera pour une prochaine fois!







Aujourd'hui, Poulet farci au Citron...je n'en fait jamais, me contentant en général d'enfourner le poulet (labellisé, fermier) tout nu, pour le rôtir simplement...son auto graissage suffit.



Mais quelques fois, une tite fantaisie;

Donc, il faut:

  • un beau poulet

  • un gros oignon (pour moi, rosé de Roscoff)

  • un citron, non traité

  • 2 carottes

  • 2 courgettes

  • 4 tomates

  • du thym


Et du beurre ...



Éplucher les courgettes, en laissant une bande sur deux, gratter les carottes (si elles sont bio, on peut laisser la peau), laver et couper des quartiers dans les tomates..en garnir le fond du plat qui supportera le four et votre poulet...



Le poulet: inciser sa peau, la soulever avec un doigt que l'on glisse dessous et passer quelques morceaux de beurre et du thym, tout plein...



Couper en quatre l'oignon et le citron et farcir la bête.




Poser le poulet dans les légumes, et enfourner dans un four préchauffé à 200°C pendant une heure...

Dîtes à table et dégustez!




Oh et puis si, je vous mets une petite surprise sucrée...

ça , c'est mon fils qui vient de manger (!!) une orange...


3 septembre 2007

Sous le sable, les Palets...Bretons!

Juste une allusion facile pour la mémoire de nos aînés, si acabrantesquement injustement brocardés...()

Et puis quand même, du sable de Bretagne pour aider à la dégustation de ce détournement de gâteau de beurre, qui, s'il avait été raté, n'aurait pas figuré sur ces pages....

Mais de quoi parle t-elle exactement?

Rappelez vous le Gâteau de beurre, celui que chaque Breton porte en son coeur, qu'il soit du sud ou d'ailleurs!

J'ai repris les mêmes beurre et compagnie Mais!

Mais au lieu d'un plat j'ai saisi mon rouleau à pâtisserie!

Reprenons:

  • 5 jaunes d'oeufs (avec les blancs vous ferez ou meringue ou mousse)
  • 200 g de sucre
  • 200 g de beurre mou
  • 300 g de farine

Avec les jaunes et le sucre, mélanger jusqu'à obtenir une pâte ruban, ajouter le beurre puis petit à petit la farine

(aparté consumériste: cet été j'ai téléchargé le mode d'emploi du robot à mouvement planétaire, celui qui est né en 1962 mais dont le design et la robustesse donnent envie de faire des merveilles...à défaut de le posséder, je sais comment il fonctionne...eh, eh, eh!)

(2ème aparté: je dis ça, parce que chaque fois que je pétris...j'y réfléchis!)

Bref, vous avez devant vous une pâte assez souple, et très beurrée...

Il doit exister des méthodes plus intelligentes que la mienne, mais je vous explique ce que j'ai fait:

D'abord, réfrigérer la pâte pour la rendre plus rigide; la poser sur une plaque qui entre au réfrigérateur (j'ai utilisé ma planche à découper), poser dessus un film alimentaire et étaler au rouleau sur une épaisseur de 5 mm environ.

Si la pâte vous semble assez rigide pour être découpée à l'emporte pièce (ou au bord rond d'un verre) prélevez autant de ronds que vous pourrez et posez les sur du papier cuisson en laissant un écart suffisant entre chaque rond (4 ou 5 cm, la pâte ayant tendance à s'étaler à la cuisson).

Avec le reste de pâte, reformez une boule puis renouvelez l'opération autant de fois que nécessaire. D'ailleurs, j'ai oublié à quel nombre de palets je suis arrivée...20? 30?

Préchauffez le four à 180° C et enfournez...sur plusieurs niveaux si votre four permet une cuisson homogène.

Environ 15 mn. Je pense qu'en fonction des fours il est préférable de surveiller.

Les bords des biscuits doivent être légèrement bruns et le coeur plus clair. Comme j'utilise toujours du sucre roux assez grossier, certains grains de sucre se sont cristallisés à la surface, donnant un petit côté brillant au palet...

Laisser refroidir sur une grille pour qu'ils sèchent bien et prennent tout leur croquant.

La conservation sera bonne dans une boite hermétique plusieurs jours...peut-être!