31 mai 2007

Briochettes


Hier, je me suis baladée là:



Mais je n'était pas seule...


Trois autres mamans étaient là, cheveux au vent, Bébés sur le dos et bambins à la main...


Chacune est venue avec un goûter (on ne peut pas ne pas goûter quand 10 enfants se rassemblent!), j'ai même vu, touché et mangé une spécialité bretonne que je ne connaissais pas! (un peu vexant quand même!) je vais me pencher sur le sujet...


Quant à moi, j'avais à nouveau saisi ma bible enfarinée Le comptoir des pains, et en modifiant quelques détails j'en suis arrivée à ça:



C'était pas mauvais, voire même tendre moelleux, bref délicieux!


Petites brioches légères au yaourt de brebis et raisins...(l'authentique recette est au fromage blanc sans préciser de quel animal...)



  • 80 ml de lait de brebis (en coop bio ou chez un producteur)

  • 1 CàS d'eau de fleur d'oranger

  • 2 jaunes d'oeufs (garder le blanc pour des meringues..)

  • 300 g de farine T 45

  • 50 g de yaourt de brebis

  • 1 CàC de levure de boulanger instantanée

  • 1CàC de sel

  • 20 g de beurre (ou d'huile d'olive) demi-sel pour moi

  • 2 CàS de sucre et 1 sachet de sucre vanillé

  • 50 g de raisins secs réhydratés dans du thé (pas fait, par manque de temps)

Mettre le yaourt avec les oeufs et le lait dans la machine, puis la farine et les autres ingrédients


Programme pâte seule


Sortir le pâton et soit faire lever dans 12 petits moules, soit façonner 12 boules (comme ici), pendant 1h à l'abri des courants d'air


Enfourner dans un four préchauffé à 165 °C et laisser cuire 20 mn




On voit bien les raisins là:



Bon appétit!

29 mai 2007

La Bretagne a du caractère

Mais parfois, on essaie de le contenir!
Ce n'est pas ce qu'il faut pour
Elvira, je pense, car ce moment culinaire n'est pas de la région...il ne s'agit là que de faire un plat avec un produit d'ici, j'ai nommé le Cidre...


Je n'ai pas encore tenté les crêpes faites avec du cidre, ni le Kig ha farz (que de toute façons, hélas, je n'aime pas), le Kouign amann, Alhya en parle si bien que je ne gouterai que le sien, le Far c'est fait, enfin, il reste quelques jours encore pour faire une Vraie spécialité!


Bretagne quand tu t'exprimes, tu n'y va pas par le dos de la cuiller!

Quand je suis allée rencontrer François Maho, à quelques minutes de ma home sweet de la petite maison in The Garden, c'était spontanément, sans avoir conscience du danger...D'abord il m'a fallu trouver la bonne porte! eh oui, il loue aussi des gîtes dans un charmant hameau tout en pierres de Bretagne, of course!Finalement, c'est à une bête porte de plastique blanc que je l'ai trouvé...


C'est un monsieur très grand, aimable, qui m'a fait entrer dans une petite pièce avec quelques tonneaux en guise de comptoir et une presse à cidre ancien modèle pour l'exemple. Il était midi, rien d'anachronique pour se permettre une lampée du breuvage, fermier demi-sec; je pensais à tout le moins en goûter du brut (de pomme) mais pour les papilles (excuse moi Anne, je ne parle pas des tiens!) des gensses de passage, c'est plus facile à avaler!


C'est facile de reconnaître un cidre fermier, il y a un aspect rugueux inimitable et forcément présent, qui le rend préférable à mon palais.

J'ai lorgné aussi sur l'eau de vie présente, mais je reviendrai avec Môssieur pour le testing, parce que, moi, telle une vache Bretonne, je fabrique du lait, et si un petit coup de coude de cidre n'est pas méchant, du 40 fillette risque de me laisser sur le postérieur et ma fille aussi...

Monsieur Maho est multiple, il propose aussi un excellent jus de pommes, garanties tombées direct de l'arbre à la bouteille...
Toute ragaillardie, j'ai pris rendez vous pour faire un reportage sur la mise en bouteille etc, et m'en suis retournée dans mes pénates, ma bombe sur le siège arrière...


Chérichéri n'a pas attendu pour me montrer comment un Breton se sert un verre de cidre...et il a ouvert la bouteille...enfin, devrais-je dire, mon petit colis piégé!
Car, telle la tempête qui souffle parfois, telle la vague frappant le rocher, ou le phare de l'île vierge, le cidre a surgit comme un beau diable du Yeun Elez (prononcer ihüne) , et s'est répandu comme la misère sur la table!Ma Doué Beniguet! disait ma grand-mère!
Enfin, nous avons réussi à sauver le demi restant et nous l'avons savouré...

Monsieur Maho m'a conseillé une recette qui viendra plus tard (chuuut...) mais j'avais déjà en tête celle que voici:

  • 4 pommes Belchard (chacune faisait 300 g)
  • 10 échalotes
  • 1 verre de cidre
  • 200 g de lardons
  • 1 pâte sablée


J'ai fait revenir les petits lardons avec les échalotes dans une cuiller à soupe d'huile d'olive (j'aurais pu utiliser du beurre demi sel mais bon...)
Les tranches de pommes par dessus, mouiller avec un demi verre du cidre enfin raisonnable, et laisser fondre tout doucettement...
Je précise, que la deuxième bouteille ouverte pour ce plat nous a fait le même Trafalgar que la première...bien que je me sois méfiée, ce n'était pas suffisant!
Quand j'étais petite, je me souviens de mon père descendant à la cave avec une serpillière pour éponger le cidre qui s'était échappé des bouteilles couchées...

Nous attendons pour la troisième!

Pendant le mijotage de la garniture, faire la pâte, et la pré cuire...
Surveiller la cuisson des pommes, rajouter le reste de cidre quand le jus s'est évaporé,
Mettre sur la pâte précuite, et ajouter des rondelles de chèvre
(attention au mention des fromages de chèvre en grandes surfaces: hormis le fromage du petit producteur, quand on se précipite pour une bûche de chèvre, bien regarder que ce soit la mention "fromage au lait de chèvre" et non "fromage de chèvre au lait " en effet ce deuxième choix n'indique pas que parfois il y a AUSSI du lait de vache!)


Enfourner un four chaud à 240 °C pendant 30 mn...

Miam!

26 mai 2007

And the Winner is: Claaaafoutiiiis!

Il est des jours tous doux...des jours où le soleil brille, les rires des enfants résonnent différemment et une petite musique chuchote à votre oreille: "vas donc marcher pieds nus dans le jardin, et respire le parfum des fleurs..."



Il est des jours où l'air frais ne vous donne pas froid, où vous êtes simplement bien...



Des jours comme ça, si vous trouvez des pépites rougeoyantes à la lumière du soir, vous croirez que ce sont les lutins qui les ont porté là pour vous...



Ou simplement, un voisin aimable...












Émerveillé(es) vous verrez la couleur de la bouche de vos enfants se tinter en même temps que leurs habits, d'une belle couleur rouge, vous les verrez courir pour se cacher d'avoir chipé quelques fruits délicieux, et vous les verrez rire de se grimer du jus de ces petites boules, qui ne sont jamais plus jolies que suspendues à leurs oreilles mignonnes faisant paraître plus doux encore le duvet de leur peau délicate.



Vous ne réfléchirez pas longtemps, et vous vous souviendrez de ce premier Clafoutis que vous avez mangé...



Alors, rien que pour vous, la 10 000ème recette de clafoutis, parce qu'en mai je fais ce qui me plaît!



J'ai utilisé le livre au 800 recettes de Marie Claude Bisson que je n'ouvre que trop rarement au vu du résultat de celles que j'ai déjà faites avec lui!



J'ai doublé les doses car j'avais beaucoup de cerises!



Donc, pour 12 personnes ( soit 2 gâteaux)




  • 8 oeufs

  • 250 g de sucre en poudre (j'ai réduit à 200g)

  • 160 g de farine

  • 120 g de beurre (j'ai aussi réduit à 60g)

  • 1/2 litre de lait

  • 1 kg de cerises (équeutées et dénoyautées)

  • 1 sachet de sucre vanillé (que j'ai oublié)


Préchauffer le four 180°C



Battre les oeufs avec le sucre, jeter la farine en pluie en continuant de battre vivement,



Ajouter le beurre fondu et délayer avec le lait



Placer les cerises dans un plat en terre bien beurré, verser la pâte et parsemer de noisettes de beurre ( bien sûr, je ne l'ai pas fait non plus...)



Faire cuire pendant 45 mn à 180°C



Il n'en est plus resté!

Méli-mélo gratiné!

Le problème, quand on vide le réfrigérateur (je le dis bien, c'est pour les enfants), c'est qu'à force de tout mélanger, on ne sait plus quel nom donner à l'association qui se trouve dans l'assiette!

Hier soir, après un ou deux soupirs, un ou deux verres de cidre (rassurez vous j'avais préalablement nourri ma fille au bon lait de brebisse, euh, non, au bon lait de bibi!), donc, après tout ça et la balançoire et le bain, il était l'heure heureuse de manger;

Heureuse, parce que le repas du soir est pour nous parents, le préliminaire d'une soirée qu'en théorie nous passons sans la marmaille, puisque par définition, ceux-ci sont couchés...en théorie...

D'abord il y a l'histoire puis le câlin, puis le bisou (aïe, je suis prisonnière!), le tout multiplié par trois (non, quand même pas trois histoires, enfin, si, mais aux trois en même temps!)

Et donc, après tout ça et avant tout le reste, il faut faire à manger, et déjà tout se mélange dans ma tête...ne pas refaire la même chose qu'à midi, puisqu'à midi c'était déjà le reste de la veille, etc, etc...

Bref, j'ouvre le grand truc réfrigéré et Ô miracle, 3 courgettes se battent en trio à côté des tomates rouges de plaisir qui se tiennent la grappe...

En bonne Bretonne, nous avons toujours quelques pommes de terre alors à l'attaque!

  • 10 pommes de terre
  • 3 courgettes
  • 5 tomates
  • 1 rouleau de fromage de chèvre
  • 3 échalotes
  • 1 plat à gratin...

Épluchage et coupage en tranches des pommes de terre, cuisson au cuit vapeur, un panier, 25 mn;

Dans une poêle faire revenir les courgettes rincées et tranchées dans les échalotes elles aussi tranchées et même émincées,

Épépiner et couper en quartiers les tomates que l'on rajoute à la précédente préparation

Laisser mijoter avec un peu d'eau une demi heure

Les pommes de terres sont cuites et les légumes ont perdu leur eau

Placer les pommes de terre dans le plat à gratin et y superposer les légumes,

Puis tronçonner la bûche de chèvre et poser les tranches équitablement sur l'ensemble du plat...

Tout est cuit il suffit juste de gratiner le fromage, 300°C pendant 5 mn et mmmm, je ne peux pas vous transmettre l'odeur, mais tout le monde est venu à table sans difficultés (je ne sais pas pourquoi je précise ça, il n'y a jamais de difficultés!)

Ce n'est absolument pas présentable, tout dégoulinant de chèvre chaud, et cela aurait été bien plus joli dans des ramequins individuels...

25 mai 2007

Abbey Lincoln


Parce que la musique nourrit l'âme, je me dois de vous parler d'une grande Dame...

Fin des années 90, la salle est comble, les fauteuils trop confortables, trop propres, nous sommes au Quartz, à Brest, et fébriles nous regardons le public un peu guindé, un peu âgé, s'installer...
Nous nous disons que vraiment, ils viennent là parce que le nom est grand, ou peut-être en souvenir de leurs plus jeunes années, ou parce que c'est un concert qui fait partie de l'abonnement...


Enfin, pour tout dire, nous ne nous sentons pas à notre place, parce que pour nous le Jazz ce n'est pas ça, pas cette convenance "ce soir nous allons voir un conceeert, chéri veux-tu faire venir le taaaaxi?"

Des années que nous avons des disques d'Abbey Lincoln, et quand je demandais à des amis amateurs de Jazz, s'ils la connaissaient, et que la réponse était négative, j'étais surprise...

Enfin, ce soir là, nous attendons que les lumières s'éteignent, pour ne plus voir nos congénères et nous focaliser sur celle que nous sommes venus entendre...

La Dame est petite sur cette grande scène, elle arrive par la droite, elle avance doucement sous les applaudissements et va s'asseoir sur une chaise, près du piano...elle a un chapeau duquel s'échappe ses longues tresses, et ses habits noirs et fluides flottent autour d'elle...je suis trop loin pour distinguer son visage, mais je le connais!

Je crois que j'ai arrêté de respirer, de tant d'exaltation contenue, je suis sur le bout de mon siège, incapable de me la jouer blasée...déjà je suis à un concert, ce qui n'est pas fréquent vu l'état de mes finances estudiantines, et en plus c'est une chanteuses dont j'ai plusieurs disques dans mon appartement...

"Bird aloooone...." ses premiers mots, le premier titre de "you gotta pay the band", et là, j'avoue, j'ai pleuré!

Ainsi, quand hier, en ouvrant mon journal télé hebdomadaire, j'ai vu et lu qu'elle sortait un nouvel album "Abbey sings Abbey", je me suis dis, que comme la nourriture, il fallait que je vous fasse partager ce bonheur et ce son là!

En souvenir d'une merveilleuse soirée, passée en l'honneur de l'anniversaire de mon FuturChérichéri, concert offert par sa soeur, une surprise, une bonne!




Elle est belle non?

La première photo est prise dans l'album "the world is falling" (photographe Cheung Ching Ming)

La deuxième est sur le nouvel album "Abbey sings Abbey"


24 mai 2007

C'est Tarte, mais vrai!

Ainsi, je l'avoue, je l'affiche, plus c'est simple, plus c'est tarte!

Pour remettre à sa juste place un dessert qui le mérite, j'ose franchir le pas et je vous donne la recette de la tarte aux pommes bananes, pour famille nombreuse, au risque de vous paraître puérile!

Qui ne sait pas faire de tarte? allez, dites!

OK, personne! je m'en doutais un peu!

Mais, pour changer, pour éviter de céder à la facilité, j'ai fait la pââââte! oui, une grande, de la taille de mon lèche frite à vrai dire!

Mais bon, ayant remarqué la remarquable qualité du pétrissage effectué par ma MAP, j'ai tenté l'aventure (ma cuisine est le temple d'Indiana, amis trentenaires, souvenez vous, les zôtres zêtes trop djeun's sans doute!) et j'ai appliqué le dosage suivant:

  • 300 g de farine T 65
  • 150 g de beurre
  • 50 g de sucre
  • de l'eau...oui, c'est vague, mais je l'ai ajoutée au moment du pétrissage...

Bref, en 15 mn, j'ai obtenu une pâte très élastique, souple, facile à étaler et déplacer pour la mettre sur le lèche frite...que j'ai légèrement fariné, de peur que ça colle!

Ensuite, 5 pommes épluchées, épépinées (!) et coupées en quartiers puis en tranches;

3 bananes taillées en rondelles et éparpillées sur la pâte

Les tranches de pommes alignées sans aucun effort d'imagination...

Et une petite crème:

  • 2 oeufs
  • 1 bol d'eau
  • 3 cuillers à soupe de poudre d'amande

Fouetter vivement le tout et verser équitablement sur l'ensemble de la tarte...

Mettre au four préchauffé à 240°C pendant 35 mn

Dégustez, avant qu'il ne soit trop tard!

PS: toute cette recette est modulable...y compris pour la pâte!

Ma maman fait une crème très beaucoup délicieuse aussi avec 2 oeufs, de la crème fraîche et du sucre...mmm

22 mai 2007

Avalanche et océan rose

Ou Caillou de meringue sur crème de fraise au lait de coco!

Elle était bonne la cueillette de mes marmitons ce midi!

Cachés derrière le buddleia, alors que je m'égosillait la corde pour qu'ils passent à table, mes petits chéris, écrasaient à la fourchette subrepticement chipée alors que j'avais le dos tourné, des fraises, des tas de fraises, des rouges, des roses, des blanches, des roses et blanches, et des pas mûres...

Ni une mais avec les dix restantes, j'ai mixé avec du lait de coco et quelques miettes plus tard, un tout petit dessert, rose et sucré, en deux minutes tout fait!

Évidemment, nous avions fait ces petites meringues la veille:

4 blancs d'oeufs montés en neige

250 g de sucre roux

2 h de cuisson à 70°C




21 mai 2007

Farines moi, si tu peux!

Imaginez vous ma cuisine...


Vous savez déjà, peut-être, qu'une de ses caractéristiques est sa couleur rose...


Non pas rose comme on effleure un bonbon ou un pétale de rose...ni rose layette ou de la crevette tout juste cuite et prête à se décortiquer en bouche!


Non, ma cuisine est rose pivoine, un rose qui s'assume, qui a failli ne pas voir le bout du poil du rouleau après sa première sortie du pot...


Frayeur nous avons eue, doutes avons mis de côté et bien nous en a pris, car après séchage, la maligne s'est parée de sa plus belle couleur, celle que vous voyez derrière mon orchidée...(un jour je vous la présenterai aussi...)


L'autre caractéristique de mon foyer(eh oui, le foyer c'est là où le feu se niche), est la couleur de son sol...de pierres nous n'avions pas les moyens, alors de la couleur de l'ardoise ont été pavées nos bonnes intentions...


Pour une maison de tonalité contemporaine, pour faire joli...


Mais une fois par jour, à l'heure du minotier, avec mes minots, nous naviguons sur un nuage...un vrai de vrai, étrangement bien assorti avec la framboise de mon mur et le ciel gris de mon sol!


Oui, quand je fais mon pain, j'ai beau ne pas éternuer, me retenir de respirer, après moi le déluge de farine!


Farines moi et je te dirais qui tu es! telle serait ma devise!

Alors pour le plaisir des yeux,

et pour nos pains délicieux!


De haut en bas,

  • Semoule de Maïs (polenta)
  • Farine de Kamut
  • Farine de Blé Noir
  • Fécule de Pomme de Terre
  • Semoule de Blé dur fine
  • Farine de Seigle
  • Farine de Blé T65
  • Farine de Blé T80
  • Farine de Châtaigne
  • Farine complète cinq Céréales
  • Farine complète de Petit Épeautre

20 mai 2007

La Patate!


C'est elle, la belle, la douce qui nous enchante!





"Patate" depuis 1599 d'après ce site là (clic), une dénomination venue d'une des langues parlée des Arawaks, Indigènes de la région d'Amérique Centrale...que nos conquistadores espagnols ont fait voguer jusqu'à nos papilles!



Elle est douce pour ne pas la confondre avec son tubercule voisin, la pomme de terre dont le nom familier de Patate, lui vient de l'anglais Patatoes!



Vous ne le saviez pas n'est ce pas?







La couleur de sa chair va du blanc crème au pourpre, en passant par l'orange et le rouge!





Ici elle est orange, de la couleur du soleil que je cherche depuis ce matin! en vain...



Aujourd'hui, la Patate douce en gâteau, en souvenir d'enfance...



Sous les Tropiques, à une époque bien trop lointaine, Amélie nous avait fait goûter un "Gâteau Patates Douces", sans article, c'est exprès!



Évidemment, je n'ai pas la recette d'Amélie, ce serait trop facile!



Je me suis inspirée de ce site de référence pour la cuisine Réunionnaise, "Goutanou", ce qui en créole veut dire "goûtez nous", vous l'aurez deviné!



En revanche les proportions m'ont littéralement effrayée! 300 g de sucre ou 250 g de beurre pour un seul gâteau, au secours!!!



J'ai donc bien réduit, de moitié, carrément!





Conditions:



Avoir un passé de Zoreille à La Réunion, ou avoir les papilles ouvertes!

Méthode presque allégée:

  • 1 kg de patates douces (trois pièces )


  • 100 g de farine (j'ai oublié!!)
  • 100 g de sucre
  • 5 oeufs
  • 125 g de beurre

Mettre les Patates à cuire, comme les pommes de terre, avec respect, s'il vous plaît, car elles sont riches en vitamines A, B6, C, cuivre, manganèse et antioxydants...que demande le peuple!





Séparer le blanc des jaunes , monter en neige les blancs



Mélanger les jaunes avec le sucre et donc la farine (cet oubli de farine explique la couleur finale de mon gâteau...)



Écraser les patates et les mélanger avec l'appareil de sucre, puis incorporer les blancs

Voila ce que j'obtiens!

Puis mettre dans le four préchauffé à 180 °C, pendant 30 mn...tic tac, tic tac...

Boum!

Ceci est un Gatal Patate douce avec la moitié des ingrédients en moins!

Vous voyez, comme il est aéré, presque comme une mousse!

Sans farine je le trouve encore un peu trop sucré mais je n'ai pas pris le temps de le réfrigérer avant de le goûter!

Au palais il est doux, agréable, fait un peu penser à la carotte(!)...mais je le ferais en mettant la farine non pas dans mes yeux mes dans les oeufs, et je pense qu'il sera plus consistant!

Blog Appétit aussi!

Ouiiii ! moi aussi ce matin (ou midi?) j'ai eu le plaisir et l'honneur d'avoir passé le cap de la très sévère académie du Blog Appétit...Et en même temps, aïe caramba, j'ai la trouille de ne pas être à la hotte(eur)!
Mais plus il y a de fous....plus on bon appétit!
Merci!

19 mai 2007

Marie Sellier et Matei Negreanu

Le ciel était clair, les enfants bien reposés de la soirée sans Papamamanquisontallésauciné (et ça faisait un an qu'ils ne l'avaient pas fait!), il y avait ce rendez-vous important à ne pas manquer...

Tout est dit! "Crépidule ou la légende du chat de Saint Cado"

Hop, j'ai pris ma marmaille sous le bras, et je me suis rendue à ma maison de la presse préférée...Mais si je vous en ai parlé là!(clic)

Les Dames charmantes, avaient leurs toujours beaux sourires et ne m'en voulaient pas du message précité! Et même si ma petite dernière n'était pas là, je sais bien que la prochaine fois, Madame Guiliguili viendra chatouiller ses petits petons...et je lui demanderai même son prénom!

Enfin bref, la surprise était qu'il y avait deux personnes à la petite table placée à droite de l'entrée...oui, l'illustrateur illustre sachant illustrer le Chat Crépidule, était là aussi!

Et ce chat là, n'est rien qu'à nous! (je ne parle pas de moi comme César de lui même, mais nous sommes cinq...mine de rien!)

Au pinceau de calligraphe, ni une ni deux et un souffle d'air, l'inspiration a donné cette ombre de félin, pour le plaisir de nos yeux...

Quant à notre écrivaine préférée, très souriante (c'est le pays qui veut ça, ou bien le sourire est contagieux!), a joliment laissé un petit mot sur nos deux ouvrages...

Bé oui, j'avais sous le bras "L'Afrique, Petit Chaka", poème en image sur le ton du griot ( Marie Sellier serait elle une Griotte Blanche? comme les cerises, il faut déguster...), et donc c'est ceci qui figure au bas de la première page!

Mais à présent, il faut que vous sachiez une chose: les chats ont neufs vie et parfois ils prennent la parole...

Vous ne me croyez pas?

Alors, soit vous n'avez pas de chat, soit vous ne croyez pas aux rêves...

Le mien, il parle...

....de moi!!!
Hé hé hé!

17 mai 2007

Koikess aux pommes et chocolat...

Il est des jours, où l'on ne sait plus quoi faire
Il est des jours où l'on voudrait ne rien faire...

Ce jour là, il n'y avait rien à goûter pour les enfants, que du pain un peu rassis...
Une pomme leur aurait suffit?
Non, ici, j'ai des morfales!

Alors voila ce qui m'est venu...je ne sais pas comment appeler cette chose, j'attends vos idées...

Ce que j'ai fait:

  • 4 tranches de pain rassis
  • 2 pommes
  • 1 cuiller à soupe de miel
  • 2 barres de chocolat noir
  • 1 oeuf
  • 2 cuillers à soupe de poudre d'amandes
  • 1 verre de lait de coco

Les tranches ce sont presque sans coupes adaptées à un plat rond de 20 cm de diamètre

Je les ai tartinées du miel ( j'avais peur que la chaleur du four dessèche le pain)

Les pommes coupées en quartiers puis en grosses tranches, se sont placées comme pour une tarte

J'ai épluché à l'économe les 2 barres de chocolat

Puis fait une crème avec l'oeuf, le lait de coco et la poudre
d'amande,


Crème versée sur l'ensemble
Mise au four préchauffé à 220 pendant 20 mn...

Le soleil dans l'assiette...

Hier, journée de printemps, journée de pluie pourtant!

Mon premier geste de consommatrice qui s'assume, aux premiers beaux jours et pour fêter l'arrivée du soleil, est de trouver l'espadrille de l'année...

Pas l'espadrille avec du tissu qui protège la fragile plante de pieds nue, qui 'a pas encore foulé l'herbe drue...

Pas l'espadrille au revêtement collé, celui là doit être authentiquement fait...

Non, l'espadrille dont je parle est celle qui se fait aux pieds, d'une pointure inférieure pour l'élasticité, de corde tressée à même la voûte, sans aucun doute...

Et celle que j'ai déniché, à moindre frais c'est obligé, je l'ai affichée:


Hier, journée de printemps, journée de pluie pourtant,

Je ne pouvais que mettre ces espadrilles dans mon assiette!

Aïe, la voila qui s'égare, à trop vouloir se nourrir les pieds, elle fait la nouille!

Pas loin, ce sera Ratatouille!

Enfin, pas la vraie, car je n'aime pas l'aubergine!



A peu de choses près, il ne doit pas manquer de couleurs!

  • 2 oignons rouges
  • 4 échalotes
  • 2 gousses d'ail
  • 2 poivrons (1 rouge et 1 jaune)
  • 3 courgettes
  • coulis de tomates
  • branche de thym
  • poivre
  • huile d'olive
  • Du piment (facultatif...pas pour les enfants, par exemple!)

J'ai émincé les oignons et les échalotes

Écrasé les gousses d'ail en chemise

Coupé les poivrons en lanières (après les avoir nettoyés et vidés...)

Épluché les courgettes, 1 bande sur deux, pour enlever l'amertume mais garder la couleur

Puis j'ai mis le tout dans une cocotte avec de l'huile d'olive ( 2 cuillers à soupe) à saisir

J'ai rajouté le coulis et laissé mijoter 3 quart d'heure, en remuant de temps à autre et si besoin en remouillant avec de l'eau...


J'ai aussi mis quelques olives noires pour faire joli, et servi avec du riz mis à cuire dans de l'eau préalablement saupoudrée de curcuma...


Les quatre points cardinaux du globe et la chaleur du soleil au milieu...

15 mai 2007

Et chez Martine?


On fait la cuisine!
Ma Marmitonne Ière a reçu en héritage, mon premier livre de cuisine!
Au diable mon féminisme, je le lui ai lu, ce bouquin qui m'a fait saliver!

Hier, après l'école, j'ai mis à ma Poulette son tablier, celui avec une fraise dessus et une petite fille derrière la fraise (tout le monde voit bien de quel gâteau je parle?), et au marmiton le droit de regarder ( je vous dit que je suis féministe: ici les garçons font la cuisine, de 3 à 34 ans!).

La recette de Martine est pour quatre personnes; peu confiante dans le revenu quantitatif que cela rendrait, j'ai multiplié par deux; pour avoir de quoi faire le repas et le petit déjeuner...

Donc:
  • 500 g de farine (je n'avais que de la T 80)
  • 8 oeufs
  • 2 pincées de sel
  • 100 g de beurre mou
  • 1 litre de lait (si, maman, pour faire des crêpes, je suis obligée de mettre du lait...)
  • 1 noix de levure( voila un fruit que je ne connais pas, alors pas mis...je rigole hein!)

Conditions:

Ne pas savoir faire des crêpes, même en étant Bretonne pur beurre, car avoir toujours compté sur les autres pour le faire...et jusqu'à aujourd'hui le principe était valable!

Avoir des marmitons qui en ont fait à l'école "et même que la maîtresse les fait sauter comme Martine sur la photo!"

Je ne vais quand même pas être moins douée que la maîtresse, non mais, en voila un défi!

Alors...

Mettre la farine dans un plat creux, faire une fontaine au centre et y déposer les jaunes d'oeufs, le sel et le beurre, mélanger le tout et délayer en versant le lait tiède

Ajouter la levure(pas fait) et les blancs d'oeufs battus en neige...en neige? mais je ne veux pas faire une omelette norvégienne, c'est bien un livre de pari....ça!....

Déposer la pâte semi liquide près d'une source de chaleur(au soleil pour nous), et la laisser lever (en Bretagne, on dit reposer...je sais plus comment je m'appelle moi!)

Cuisson:

Graisser une poêle, la chauffer très fort, l'enlever un moment du feu et verser une mince couche de pâte, laisser roussir


Pour la mince couche, on repassera, et j'ai pourtant fait tourner mon poignet et tout et tout!

Retourner la crêpe avec une spatule ou si vous êtes adroite comme Martine en la faisant sauter dans la poêle...mais c'est qu'ils me cherchent?

Je l'ai fait, sisi, je n'ai pas l'interview de Marmitonne Ière, mais vous pouvez me croire ça a (presque) marché!

Servir chaud saupoudré de sucre blanc ou roux, ou avec de la confiture, ou du chocolat, ou du jambon, ou...ce que vous aimez!


J'ai choisi sucre roux...mmmmm
Martine c'est la plus forte!

Rendons à César ce qui lui appartient, les recettes sont de (texto):Paule Warnou, professeur d'économie domestique (!!!! les temps changent!!!)

13 mai 2007

Brioche moi, pain à l'orange!

Essayez simplement de deviner quel est ce pain? En dehors du fait que vous connaissez ma bible, et que j'ai un goût du risque ou de l'inconscience de plus en plus développé au fil du temps, j'ai osé modifier la recette du pain à l'orange et au miel...

Et même j'y suis allée franchement:

A la place et au lieu de "50 %eau, 50% jus d'orange" j'ai tenté, le saut à l'élastique!

Nan, c'est pas ce que je voulais dire:

C'est devenu 100 % jus d'orange pressé à la main, euh, machine!

SI, je l'ai fait!

Et je ne le regrette pas une seconde; c'est quasiment devenu une brioche; avec l'avantage de ne pas y mettre d'oeufs( je n'ai rien contre les oeufs, mais je n'en avais pas à ce moment là!)

J'ai aussi appliqué le façonnage de la tresse en macaron, comme pour le pain à la farine de châtaigne

Comme quoi, les risques en cuisine, quelque fois ça marche!


Et avec ça, un bon café et du chocolat noir!







pain pizza sandwich!

Entre ces trois mots, choisissez!

En effet, après avoir fait une pizza, et ayant constaté que la pâte ressemblait fort à du pain, avec l'avantage de la rapidité, je me suis suggéré d'essayer d'en faire des petits pains sandwich pour les en-cas de Chérichéri...

Et voila le résultat:





Un petit pain croustillant, facile à congeler et décongeler pour le préparer en vitesse le matin...

Recette ultra simple:

Pour 5 pain de 15 cm de diamètre environ:
  • 270 ml d'eau
  • 450 g de farine T65
  • 2,5 cc de levain déshydraté
  • 1,5 cc de sel
  • 1 cc de sucre
  • 3 cs d'huile d'olive

Programme MAP pour le pétrissage seul

Puis 15 mn au four préchauffé à 230;

Et voila le sourire du pizzaiolo!