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18 juin 2009

Menthe, Menthe, Menthe MENTHE! VIIIIIIITE!


Se prendre une place sur le podium, c'est une responsabilité figurez vous.
Faut pas être en retard... ben c'est raté (enfin, reste 7 jours).
Faut dire merci...ben c'est raté aussi (très discrètement).
Enfin, pas rapide la fille.
Et pourtant, très contente. Très ravie. Très fière aussi.
Du coup, sachez mesdames, messieurs, que je ferai partie du jury ultra sélectif du prochain challenge; à savoir The Menthe.
Non, pas Thé à la menthe, mais The Menthe, la seule, l'unique.
Là, je suis sensée vous mettre la bannière concoctée par nos zamies Nawal et Dumè , sauf que je ne suis pas sur mon ordi habituel, j'en ai un là, faut taper comme une brute dessus, un clavier d'homme quoi, même si nous sommes d'accord pour dire que nos Hommes ne sont pas des brutes... mais bon, faut insister quand même et en plus le copié collé reste un mystère avec ce clavier à la Pomme.
Donc ALLEZ LIRE là et ici de quoi ça cause ce mois ci (oui, nous sommes le 23, je vous dit, pas pressée la fille). Elles ont même, oui, même, créé un groupe FB! qui ne s'inscrit pas est...non, rien. Et puis, je dirais aussi que Izzo j'adore ce qu'il écrivait. J'avais lu sa trilogie marseillaise et je ne m'étonne pas de ce texte mentholé et parfumé qu'il nous livre.

Ah mais si, j'ai fait une photo quand même, je me suis même déplacée de mon fauteuil ou je m'étais posée, genre plante verte, à un apéro chez des amis pour aller leur piquer une feuille au soleil couchant, parce que leur menthe à eux est volubile, verte et très belle.
La menthe, c'est comme ça, piquant et parfumé, envoûtant sans aucun doute.

Du coup, j'ai même trouvé une recette toute douce, parfumée, colorée, facile, et exotique, vu que l'été est là et bien là.

Tajine de patates douces, de carottes et de pruneaux (et à la menthe aussi)
du livre coloré et documenté de Ghilie Basan "Cuisine marocaine, traditions ancestrales et cuisine d'aujourd'hui".

Pour 4 à 6 personnes, il te faut:
1 kg de patates douces (ou d'ignames, mais je n'en ai pas ici) épluchées et coupées en morceaux/ 2 ou 3 crottes coupées en morceaux/ 150 g de pruneaux dénoyautés/ 3 càs d'huile d'Olive et un peu de beurre/ 25 à 30 petits oignons épluchés (j'ai mis 15 oignons blancs et des échalotes)/ 1 càc de cannelle en poudre/ 1/2 càc de gingembre en poudre/ 2 càc de miel liquide/ 450 ml de bouillon de légumes/ qq feuilles de coriandre fraîche hachées/ qq feuilles de menthe finement hachées aussi./ sel et poivre du moulin

Préchauffes ton four à 200°C.
Dans un wok (si tu peux transvaser ensuite dans un plat à tajine) ou dans une cocotte allant au four, tu fais mets l'huile et le beurre puis tu fais fondre les oignons. Tu en retires la moitié que tu mets de côté.
Ajoutes les patates douces et les carottes et fais dorer.
En remuant tu ajoutes les pruneaux, la cannelle, le gingembre et le miel, puis tu verses le bouillon.
Là, tu transvases dans ta tajine puis au four ou bien tu mets ta cocotte couverte au four, et tu cuis 45 mn environ.
Enfin, tu ajoutes le reste des oignons et tu ré enfournes 10 mn.
Tu saupoudres des herbes aromatiques et tu sers aussitôt.
A vrai dire, les miens, ignares, n'ont pas vu tout de suite les patates douces...ont cru que c'était des carottes...
La prochaine fois je fais venir des ignames de La Réunion, et mes ignares le seront moins.
ALLEZ, ZOU A VOS APN!

12 juin 2008

CARI CAMARON BRETON


Voui, ma p'tite dame, j'ose!

Le Breton, c'est bien connu est voyageur...de là à s'octroyer des recettes, il n'y a qu'un plat que voilà!


Le Cari Camaron Breton, c'est tout bon!


Et facile.(pour 6)

Il te faut dans ta cambuse, de quoi cuire des crevettes. Ne m'accuse pas d'assassiner ces petites bêtes, elles sont belles quand elles sont roses, elles sont roses quand elles sont cuites...pas d'état d'âme. Sinon, tu les achètes déjà cuites...

Il te faut un bouquin de recettes réunionnaises, tant qu'à copier, le faire bien.(moi, je l'ai acheté là-bas, nanananana euh..)

Et chercher tes tomates (5 ou 6), ton thym (plein), ton safran pays, que si tu m'as déjà lue, tu sais que c'est du Curcuma (1càc).

En plus, tu mets de l'ail (2 gousses) et des oignons (3 ou 4). C'est de rigueur. Et de saison.

Tes crevettes cuites (500 g), tu les décortiques. C'est pas dur, c'est long. Mais, de toute façon, si tu as des enfants, ce sera encore plus long si tu le fais au moment du repas. Tu réserves, en couvrant.

Tu fait suer tes oignons, ils n'en souffriront pas, moins que toi qui a pleuré à les émincer. Tu piles ton ail avec ton curcuma, tu l'ajoutes à tes oignons.

Ca sent bon. C'est pas grave.

Tes tomates, tu les a mondées (enlève la peau quoi!) et épépinées. Si, c'est meilleur.

En plus, tu testes la lame de ton couteau en les coupant en quartiers.Ou en cubes.



(là, c'est pas cuit, encore)

Enfin, tu coupes.


Devines...

Oui, gagné, tu les fait glisser dans ton plat où mijotent déjà les oignons et épices.

Et puis tu ajoutes enfin les crevettes. Tu saupoudre de thym. Tu couvres ta sauteuse, ta cocotte, et tu mets à feu doux une vingtaine de minutes, soit le temps de mettre l'eau à chauffer pour le riz qui accompagne, de mettre la table, laver les mains des enfants, mettre le riz dans l'eau qui bout, et te rappeler qu'avec du grain, c'est bien aussi.

Hop, une boite de haricots rouges à réchauffer 2 minutes, ni vu ni connu.

Vla. C'est pas compliqué tout de même. Et c'est bon. Tellement qu'on en oublie de faire une photo. In extremis, tu piques la dernière crevette dans l'assiette du voisin, tu chopes ton bridge et tu cliques.


Scoop, j'ai presque trouvé le nom que je donnerai à la chambre d'hôtes...à défaut de photos...

13 mai 2008

Osso Bucco à la "MoA-Je"...

Le MoA-Je est un pays bien particulier, se trouve en Bretagne, pas loin de mon Réfrigérateur. Parfois, il se situe dans ma tête, et souvent, vous en avez un exemple d'autochtone. C'est un pays du n'importe quoi, de tout, de rien, un peu court parfois, trop long souvent.

Grand-Chef a une tribu. Des aficionados (je ne sais même pas si l'orthographe est bonne) qui se jettent régulièrement sur ses billets terriblement pleins d'humour, terriblement réalistes, génialement pédagogiques. Genre prof quoi.

Parfois, il lance des questions genre: "dis-moi, quel aliment t'aime pas du tout ? (oui, on se tutoie au pays du MoA-Je, sinon, on ne serait pas égaux.)

Et là, paf, c'est tombé chez moi. Et du coup, polie, moi je répond: "la viande crue, le visqueux, et le paracétamol effervescent, mais, tu vas me dire, ça se mange . Et t'auras raison, alors pourquoi c'est qu'on en boit? Eh bin voilà, je n'aime pas plein de choses, mais je suis influençable au point de pouvoir changer d'avis sur mon lit de mort..."

Osso Buco du MoA-Je, celui qu'on fait avec c'qu'on a.

1kg de jarret de veau (osso buco) soit environ huit os avec viande autour./ 2 carottes en rondelles/ 2 gros oignons émincés/ 2 gousses d'ail écrasées/ farine/ 2 càs d'huile d'olive/ 1 boite de tomates en conserve (ou 400 g de tomates bien mûres si c'est le plein été, n'est-ce pas?)/ 1/2 verre de vin rouge/ 1 verre d'eau/ 2 càc de basilic frais ciselé/ 1 càc de thym frais itou/ une feuille de laurier.

Et puis GC continue avec ça: "Mais alors, qu'est ce que tu aimes bien, tiens je t'aide, dis m'en trois"

Pfff, trop facile: le chocolat, le café, le gingembre, le citron vert, la mangue fraîche mûre juteuse, les framboises fraîches mûres juteuses, les pêches, les letchis, l'ananas Victoria le seul l'unique, le goût du sel de mer sur la bouche juste après une baignade dans l'eau glacée euh non, fraîche. Ah tien, j'ai perdu, j'ai dépassé le compte.

Alors, tu fais chauffer un morceau de beurre (30 g) dans une poêle, tu y fais revenir les carottes, oignons et ail. Pendant ce temps là, tu mets un peu de farine dans une assiette, tu recouvres d'icelle les morceaux de viande, partout, comme la crème solaire.

Tes carottes sont revenues, tu les poses dans un plat aimant la chaleur du four (moi, plat à tajine)

Tu mets un peu d'huile dans la poêle avec un peu de beurre et tu dores sur toutes les faces, la viande. hem. Comme toi au soleil.

Et si GC ose me demander quelle est ma recette favorite... oui? en fait, je ne sais pas. Souvent je ne parviens pas à dissocier un bon moment d'avec un bon plat. C'est l'accord parfait. Ou un souvenir. En tout état de cause, j'adore toujours et à chaque fois le sucré salé...comme un bon tajine. Celui au poulet, que je n'ai jamais mis car jamais je n'ai pu en mettre de photos...mais les gâteaux...si ça se trouve, je la mangerai demain ma recette favorite.

Une fois que tu as bien doré ta viande, tu l'ajoutes au plat qui va au four.

Tu reprends ta poêle, tu ôtes la graisse, tu vides la boite de tomates avec le jus, le vin, l'eau, le thym, le basilic et le laurier. Tu fais bouillir. Puis tu verses la sauce sur le plat de viande, tu couvres et fais cuire 1h 30 à 180°.

Et puis tu sers avec du risotto par exemple. Ou du riz.

Tout ça pour rappeler que Grand chef est aussi un traître à Pouldreuzic...il va au pays de l'osso Buco cette année, pfff, bourgeois. (tu me donneras les adresses, moi je, vise Firenze, rêve inaccessible)

Et pour te remercier de ce voyage exotique au pays du MoA-Je, je te livre gratuitement, comme un service public, le nom de ma boisson favorite: "Hospices de Beaunes" en first, "Coteau du Layon", "Mumm" si c'est pour les riches, en der. Mais rien ne vaut une lampée de cidre fermier frais sur la plage un soir de fin d'été.

Le plat que je rêve de réaliser? une forêt noire, sans cerises, et sans crème pâtissière, ou un plat esthétiquement parfait, où rien ne déborde, où règnent l'ordre et l'esthétique moderne comme une maison Le Corbusier...un truc parfait. Avec, juste la pointe de fantaisie qui donnerait de l'âme au reste. Le cheveu sur la soupe. Le Mermet sur Inter.

Mon meilleur souvenir culinaire? aïe. J'ai bien peur qu'il soit olfactif.

Un jour, un matin devrais-je dire puisque j'étais encore au lit, mais bon, j'étais encore étudiante et pas encore "parent", j'ai reçu un "colipays" surprise, inattendu..l'homme me l'a apporté, j'ignorais de quoi il s'agissait...l'expéditeur, c'était Amélie (Amélie je te fais de gros bisous, tu lui diras hein, Nathalie?). Amélie, elle s'entendait comme larron en foire avec ma Mamie à 10 000 km de distance en s'étant vues une fois, quand Amélie nous avait accompagnés en Bretagne. C'est un peu la mamie de ma petite soeur...elle est de la famille. Enfin bref. J'ouvre le carton, avec des ciseaux, fébrilement, et je découvre le blanc polystyrène. Qui s'ouvre tellement vite d'un geste avec son couvercle, que soudainement me sautent au visage, au nez, toutes les odeurs mélangées, confinées, et pourtant fraîches des fruits de La Réunion.

En premier, l'ananas, puis la mangue...les letchis dodus et juteux...j'en ai pleuré. Et c'est un des plus beaux cadeaux que j'aie reçu.

Voilà. Fallait le temps, pas vrai?

Je sollicite toutes les personnes qui le souhaitent, pour ce questionnaire sympathique et revigorant pour celle ou celui qui l'écrit...ébouriffant pour celui ou celle qui le lit...Koikess pour le blogueur non averti, enfin bref, innocent pas méchant, sans but lucratif, et GC ne m'a pas versé un centime. D'ailleurs...

11 mai 2008

FLACHSWICKEL...(Tresses sucrées)


Le livre de recettes internationales du KA est riche en plats, desserts et viennoiseries, que des choses que j'aime et en plus, il y a une "Brioche express" et en plus c'est une recette d'Allemagne...Et c'est ce qu'il me fallait pour aller à l'apéro auquel nous étions invités l'autre soir. Et je dis soir, alors qu'il faisait jour, oui, il paraît que c'est l'été. Ben, ce soir là, à l'heure où toute la France avait chaud, nous à l'ouest, on était en manteau de pluie.
C'est Heidrun qui nous recevait et son mari, mais je ne dis pas son nom, parce qu'il va se reconnaître sinon, tandis que je suis sûre de ne pas être lue en Allemagne...

Les Petites Brioches d'Heidrun, pour la consoler du temps Breizh...

Express disais-je (moins depuis que vous commencez à lire ce billet interminable) parce que contrairement à toutes celles (oui, au pluriel) que j'ai faites, les temps de Pointage (repos un) et d'Apprêt (repos deux...t'as vu, la classe, hein?), sont COURTS.
Tu ne me crois pas? 15 mn de préparation, 1h de levée en tout et 20 mn de cuisson...qui dit mieux?
Il faut:

150 g de beurre/ 200 ml de lait/ 500 g de farine T55 (moi j'avais de la T45 et T65, j'ai fais "moite moite"/ 1 sachet de levure de boulanger, 7 g disent-ils...moi, mon sachet fait 14 g, donc 2 càc de levure instantanée / 2 càs de sucre en poudre (roux pour moi)/ 2 oeufs/ 1 pincée de sel (pas moi, car beurre demi sel)/ et pour après 2 càs de sucre glace.

Dans une casserole, tu fais fondre le beurre avec le lait sur feu doux (ça doit être tiède car la levure n'aime pas le brûlant) . Si tu as la chance d'avoir un robot, tu mets ce liquide dans le bol, puis tu ajoutes la farine, la levure, le sucre, les oeufs (et le sel, si tu n'es pas breton de sol). Tu mets le crochet du Capitaine (ceux qui n'ont pas d'enfants ne comprennent pas, c'est normal) et tu pétris vitesse 4 pendant 3 mn.

Si tu n'as pas de robot, mais un batteur, tu prends les crochets à pâtes, ceux qui ne te servent jamais, et tu mets les ingrédients dans un bol à hauts bords. Tu t'assois, et tu mélanges pour former une pâte homogène.

Dans les deux cas, c'est mou, c'est normal.

Dans les deux cas, tu couvres d'un torchon propre, et tu vaques à tes occupations genre préparer le goûter, mettre une lessive à sécher, téléphoner à ta mère qui n'est pas là, mais c'est pas grave tu pourras dire que tu l'as fait, ou à ta meilleure copine, ce sera encore meilleur pour la brioche car ça risque de dépasser les 30 minutes de pause.


Bon, t'as fini tes trucs, tu te relaves les mains, tu les sèches bien et tu sors ton pâton du bol.
C'est étonnant de facilité. Tu crois que ça va coller, mais non (y a tellement de beurre que ça ne colle pas)
Tu prends un coupe pâte (alors ça, c'est pas cher, et pour qui fait du pain c'est achment pratique) ou alors t'en as pas alors un couteau sans dents et le plus large possible pour ne faire qu'une coupe à la fois, bref, et tu divises ton pâton en 24 morceaux de taille identique. Ça c'est la partie qui me faisait peur avant, mais maintenant ça va, je vire tous les éléments perturbateurs de la pièce et je coupe en deux puis en quatre..oups!
Roule chaque morceaux en boudins (il n'y a pas besoin de fariner le Plan de travail ou très très peu) d'environ 15 à 20 cm.
Et avec trois boudins dodus, tu tresses. Tu les roule aussi dans le sucre glace.

HUIT tresses ça doit faire, sinon, tu sais pas compter.
Laisse reposer tout ça fini sur ta plaque de cuisson, pendant encore un coup de fil de 30 mn, 10 mn avant la fin des trente, tu préchauffes ton four à 160°

Et hop, enfourne 20 mn.
Tiens, je vais en refaire.

20 mars 2008

Couscous du Pouvoir d'Achat

J'ai un POUVOIR immense. Je peux manger DIX fruits et DIX légumes par jour. Je souris MÊME quand il pleut. Je regarde les PUBS et je CONSOMME.
Tout ça parce que je suis une citoyenne MODÈLE qui respecte TOUT.
Déjà, quand j'ai ouïe dire que les profs gagnaient 4000 €, j'ai naïvement pensé: "chouette, on va avoir une augmentation de 2700€!" ma seule inquiétude ayant été: "est ce que c'est rétroactif?"
Là, vous savez n'est ce pas que je ris, jaune, mais je ris.
De VEAU!

Voilà où je voulais en venir: le pouvoir d'achat et le prix du veau: INCOMPATIBLE.

Le Couscous de Riches, à défaut d'être Royal.

Plein de légumes et plein de viande. C'est tout.
Bon, un peu de précisions ne vous ferait pas défaut? Sachez que tout est du Pifomètre, c'était un testocouscous.
(Vous avez vu ce qui est écrit là? couscous-coucouss-cousous- Coucou les Sous?)

3 courgettes
6 carottes
4 navets
3 oignons
(pas d'aubergine parce que je n'aime point, c'est ça d'être le chef en cuisine, c'est nous qui décidons)
1 boite de pois chiche (chiche aux courageux d'en faire des frais)
500 ml de coulis de tomate ou 1 kg de tomates coupées en quartiers.
2,5 kg de veau (morceaux à blanquette, à mijoter)
Quelques merguez (sinon, on m'aurait fait un reproche du genre: c'est pas un couscous)
Épices.
Alors là, franco!
1 càc de graines de fenouil
1 càc de graines de Carvi
1 càs de coriandre moulue
1 càs de cumin moulu
1/2 càs de curcuma
1 ou 2 piments oiseau (mais là, écartez les enfants)
1 càc de cannelle
A vous de voir si d'autres vous plaisent...

Faire revenir la viande avec de l'huile d'olive, l'ôter du feu et la remplacer par les oignons, blondir.
Remettre la viande avec les oignons, les tomates, les épices, couvrir d'eau si nécessaire et laisser mijoter 1h30.

Au bout de 45 mn de cuisson, mettre les carottes et les navets dans le cuit-vapeur, puis 20 mn après, les courgettes.
Ding, tout est cuit, faîtes revenir les merguez dans une poêle (sans matière grasse...) mettez à réchauffer la boite de pois chiche, et préparez la semoule. (je précise que les merguez c'est vraiment pour les pauvres. Quand on sait ce qu'il y a dedans.clic)
Ah oui, la semoule.
J'ai une méthode très simple, pas du tout comme il faudrait et comme j'aimerais savoir faire:
Mettre la semoule dans un plat, verser un filet d'huile d'olive, que vous répartissez bien à la fourchette entre tous les grains. Versez de l'eau bouillante (en fonction de la quantité décrite sur le paquet, ça fait longtemps que c'est au pif ici) et laissez reposer 5 mn pour que tous les grains soient bien imbibés. Égrenez à nouveau.
J'ajoute souvent des raisins secs ou des amandes effilées et dorées au four.
Mais bon, je sais que ce n'est pas comme ça le mieux. Je vais apprendre, promis.

En tout cas, ça se laisse manger. Et réchauffé le lendemain aussi.

BON WEEK-END!


14 mars 2008

Epices en Stock?


Et toc!

POUR BIEN VOUS MONTRER de quoi je suis capable, voici venu le temps de la cuisine avec plus de TROIS ingrédients... et qui ne soit pas un gâteau! à vrai dire, on aurait pas dû appeler le Conte des mille et une nuit, mais le COMPTE DE MILLE ET UNE EPICES...

Je vous la fait courte, je ne vous mets pas la recette du CURRY AUX OEUFS du magazine CVF (Cuisine et Vins de France pour les non initiés)(dont moi avant). Et pourtant je l'ai faite. Parfaite. Tiens, je vous mets la photo, la moins moche, alors ça vous essplique pourquoi ça ne va pas plus loin...(c'est cette recette qui remporte la palme en nombre d'épices)


Bon. Passons aux choses SÉRIEUSES.

BOEUF A L'INDONESIENNE...pour vérifier son stock d'épices!

Je ne suis pas Minouchka, une Reine dans le domaine épicé. J'achète du tout fait. Mais là, pas de mélange Columbo, ni Ras-El-Hanout, ni Massalé...non, faut faire tout comme le modèle. C'est comme ça qu'on apprend. Après si on veut, si on vit seul, si on ose, on peut tenter d'inventer. Oui, je sais, y en a qui y parviennent tout de suite.

Il vous faut (recette de CVF, pour ceussent qu'ont pas tout lu):

1,2 kg de boeuf à braiser/ 500 ml de lait de coco/ 4 càs de noix de coco râpée/ 4 gousses d'ail/ 4 oignons/ (jusque là, vous suivez, attention, ça se corse)/ 1 morceau de gingembre de trois cm/ 2 étoiles de Badiane (celle du pain d'épices)/4 capsules de Cardamome/ 1 bâton de Cannelle/ 3 clous de Girofle/ 1 piment rouge frais (ah ah, faut chercher)/ 2 tiges de citronnelle/ 1 càs de Cassonade/ 1 càs de Coriandre moulue/ 100 ml d'huile/ Sel/

Zavez tout? il me manquait le piment frais et il m'a manqué jusqu'à la fin les tiges de citronnelle. grave I did it. Faut compter quasi deux heures pour tout cuire, alors ne le faîtes pas pour ce soir...

Bon.

Coupez en cubes la viande. Pelez les oignons (et émincez), le gingembre et l'ail. Ouvrez le piment, épépinez le et hachez la chair. Et donc, blablabla, ne vous frottez pas le nez, les yeux...

Allez dans votre armoire à pharmacie, prenez une compresse et enfermez-y la Cannelle, les Clous, la Badiane et la Cardamome. Mettez 4 càs d'huile dans une cocotte et faîtes revenir les cubes de viande sur tous les côtés. Ôtez la avec l'écumoire, réservez et à la place, faîtes fondre les oignons.

Remettez la viande, ajoutez le lait de coco, la moitié du piment, le paquet de mousseline (the compresse), portez à ébullition, puis réduisez le feu et faîtes mijoter 30 mn.

Pendant ce temps, le roi alla chercher sa servante...mais non, pendant ce temps, mixez ensemble le reste du piment, l'ail, le gingembre et la citronnelle coupée en tronçons. Vous obtenez alors une pâte.

Dans une petite poêle, mettez le reste d'huile et faîtes revenir cette pâte avec la coriandre (vous pensiez que j'avais oublié?)...

Versez cette potion magique odorante dans la cocotte odorante aussi, ajoutez la cassonade, salez un peu, mélangez, couvrez et laissez mijoter une Heure.

Avant de servir, récupérez la mousseline, versez dans un joli plat, parsemez de noix de Coco râpée et...Enfin il fait beau, c'est mon assiette qui me le dit, et les effluves aussi! D'ailleurs pourquoi est ce que je n'y vais pas en avion, hein, en Indonésie, hein?

Bon Week End!

6 mars 2008

Torta di Mandorle...


C'est simple: c'est divin.
J'avais tenté pourtant de ne plus recommencer avec mes recettes sucrées. Au fond de mon petit pois (chacun sait que si, souvent femme varie, femme a petit pois aussi, non?) je m'étais suggéré, que pour une recette sucrée, j'en ferais une salée. Au moins.
Seulement, en ce moment je nage dans des brumes d'agrumes, et en dehors du gâteau à l'Orange, il n 'y a point de salut.

Croyais-je.
Parce que ce gâteau là, mes enfants, c'est de la finesse, de la douceur, du moelleux, et juste la petite pointe d'acidité qui rappellera aux oublieux, qu'ici, c'est la femme qui porte culotte. En Bretagne comme en Italie, j'en suis sûre. N'allez pas me dire que toutes ces recettes démentielles, de la bolognaise en passant par le Pandoro, n'ont pas été faîtes par Dieu, pour les Femmes, pour que leurs Hommes elles gardent?
Bon, Dieu?
Qu'est ce qu'il fiche ici? Rien. Exit Dieu.

Divin Gâteau aux AmAndes, avant de me mettre à l'AmEnde. Peut-être.



Recette extraite du livre des 150 recettes internationales du KA. (Nom d'un chien, ce que j'ai eu du mal à l'avoir, çui-là).
Mais, Dieu merci (encore? oui, c'est le début de ma mise à l'amende), il n'est pas nécessaire d'avoir ce KA là pour le réussir.

100 g d'amandes mondées/ 1 citron non traité (je l'ai pris vert, je préfère)/ 4 oeufs, blancs et jaunes séparés/ 100 g de sucre en poudre (roux, je n'ai que ça)/ 50 g de sucre vanillé (que je n'ai pas mis)/ 50 g de farine T45 /1 càc de levure .
Pour le Glaçage: 50 g d'amandes mondées/ 150 g de sucre glace./ 2 càs d'Amaretto (n'a point ici)
Tout cela est réalisé avec un moule silicone, ça va plus vite. Sinon, un moule à manqué de 28 cm saupoudré d'un peu de farine.

Sans KA, mettez les amandes dans un sac congélation bien fermé et amusez vous à les réduire en poudre. En tapant, en roulant, en marchant dessus, que sais-je. Sinon, chanceux, le hachoir fin, et hop.
Préchauffez le four à 190°.
Les jaunes seront fouettés avec le sucre en poudre pour blanchir et doubler de volume. Tamisez la farine dessus, puis ajoutez la moitié du zeste du citron (vous réservez le jus pour un usage ultérieur). Ajoutez les amandes.
Dans un autre bol, montez les blancs en neige avec 1/4 de càc de jus du citron.
Incorporez délicatement les blancs à la pâte précédente (un tiers rapidement pour détendre et le reste doucement)
Versez dans le moule et lissez la surface.

Cuire 40 mn, au bout desquelles avec une pointe vous vérifierez la cuisson.

Si vous n'avez pas de moule silicone, attendez le complet refroidissement avant de démouler.
Et préparez le glaçage.
Je n'étais pas sûre que tout le monde aime, alors j'ai fait la moitié. Mais c'était très bon, la prochaine fois, je ferai tout.

Tamiser le sucre glace et verser dessus 2 càs du jus de citron. Bien amalgamer. Recouvrez le gâteau bien froid, puis des amandes restantes, elles aussi hachées mais plus gros.

Essayer d'attendre la prise du glaçage.

J'ai l'air de rire en disant ça, mais je suis sérieuse. J'ai pensé à Eryn en faisant ce gâteau, je suis sûre qu'elle comprendra.

Le supplice.
Bon Week-End, c'est le moins que je vous souhaite!


31 janvier 2008

ROLLING SCONE'S

C'était trop facile!
Allez Roule ma poule, cette recette est enfantine, rapide et DELICIEUSE!

Les Scones qui font pleurer les Stone's...

225 g de farine
1 càc de levure chimique
50 g de beurre mou demi sel pour moi
2 càs de sucre roux
50 g de raisins secs (préalablement trempés dans du thé)
Environ 150 ml de jus d'orange (à la place du lait)
Sucre en grains pour la déco...

Préchauffer le four à 230°

Tamisez la farine, ajoutez le beurre en petits dés, le sucre et les raisins; au robot mélangez, à la main faîtes un puit et amalgamez ensemble. Vous obtenez une chapelure sur laquelle vous versez le jus d'orange progressivement car vous n'aurez peut-être pas besoin de tout: il faut former une boule qui se détache des doigts. Il devait me rester 10 ml.

La poser sur le plan de travail et rabattre pour l'homogenéiser. Avec les doigts ou un rouleau, l'étendre sur 2 cm d'épaisseur (à peu près, soyons Rock'n roll et allons jusqu'à 1,5 cm...)

Avec un emporte pièces, formez des Roll, des Stones, des Scones...posez les sur un papier sulfurisé ou une plaque siliScone (les économies que je fais depuis que j'en ai une!)

Badigeonnez de jus d'orange, égrainez quelques perles de sucre, enfournez 8 à 10 mn...

Hop! Tea time! et ça ce n'est pas du tout Rocky', c'est limite Bobo, en tout cas, So'British, isn'it?

27 janvier 2008

Pain d'Or, Pandoro, Boîte de Pandore...


C'est comme dire "mourir à Venise"...moi, ce serait "voir Firenze, et mourir", un vieux rêve, une idée fixe, un enchantement futur, un but parmi tant d'autres...

Et puis vous, les recettes, et puis Gracianne, avec un billet aussi beau qu'aussi vrai, le "Il Talismano della Felicita"...tout est dit, tout y est, avec le point d'orgue des retrouvailles, de l'amitié par delà les années, aussi doux qu'un souvenir chéri au fond du ventricule droit (ou dans l'hémisphère gauche°

Enfin, voilà, prise par les sentiments je fus.

Le Pain en Or ou la boîte de Pandore...pour ma félicité à moi!

La recette? celle de Gracianne, en tout point identique...sauf que je n'avais plus de sucre glace, et bien sûr, pas le moule!
Dans ces cas là, on lit le commentaire de Chai Dumè qui conseille le pot de fleur, et on écoute le conseil de l'hôte Gracianne qui me dit "vernissé"...

Expédition chez le jardinier du coin, hésitations sur le format, questionnement sur la couleur...

Prévoir du temps libre, l'esprit tranquille...mettre à la sieste, laisser à l'école, donner un livre, et concentration;

Ce travail de pâte là, c'est du bonheur.
La texture lisse au départ, devient soyeuse: le poids d'un drap de lin et le toucher de la soie...

Et puis, la mise au four: très bas, comme le dit Gracianne, et elle a raison: spectaculaire! de 15 cm de haut, le pain gonfle, s'élève à 30 cm, proche du plafond...Le mien a un peu bruni, mais son coeur est étonnant: doux et sucré comme la brioche, il fait des volutes comme la pâte feuilletée...

Je pense que mon moule est trop large, il ne concentre pas assez la mie au coeur, c'est pourquoi le moule en étoile doit être important: il ramasse les plis au milieu et l'aération doit se faire plus équitablement...

J'étais triste...les photos prise à la lumière électrique ne rendent pas justice...et le matin, alors que la moitié avait été engloutie, et que le disque du soleil avait poussé sur la ligne d'horizon, j'ai sorti la tranche de Pandoro sur l'herbe encore gelée, pour vous montrer la mie brioche et le feuilleté...

Grazie mille Gracianne!

BURGER DAY, what else?

Un jour, Chiara a dû demander à Marcello: "dis, Papa, c'est quoi un Hamburger?"

Marcello, point gêné, il connaît Hollywood quand même, lui aurait peut-être donné cette réponse:

" Cara Chiara, c'est un pain moelleux, qui à lui seul, peut serrer la Pancetta, la Mozzarella et de la viande hachée sur un lit de tomates fraîches, et rien d'autre"

Le Burger de Marcello, si!
Voilà ce que ma fantaisie me porte à faire depuis que j'ai vu le jeu de la géniale Anaik, la reine du confit pas gras et des patates sautées aussi...

Parce que c'est ma fille, que j'aurais aimé appeler Paola, si cela avait eu un sens, qui m'a questionnée au sujet du Hamburger, après qu'une de ses copines lui A parlé de ce Macmachin...



Alors, pour désamorcer, pour lui laisser le choix, lui donner le goût du meilleur, ce hamburger, à l'Italienne...forcément!

Recette du petit pain rond, Buns, prise sur le site de notre talentueuse organisatrice...

Pour 12 buns :
100 ml + 20 ml d’eau tiède 180 ml de lait
1 œuf battu
30 g beurre mou
1 càs de sucre
2 càc de sel
500 g de farine (j'ai mis 300 T55 et 200 T110)
1 sachet de levure déshydratée de type Briochin ou 25 g de levure de boulanger fraîche
1 cs de vinaigre de vin blanc (je n'en n'avais pas)
3 cs de graines de sésame (j'ai un mélange pour pain, sesame, millet, lin)

Pétrir, laisser reposer 1h30, façonner et repos à nouveau d'1 heure. Badigeonner d'eau pour mettre les graines de sésame et enfourner 20 mn à 210°

Pour la farce:

5 steack hachés
1/2 boite de tomates en dés
5 tranches de Pancetta
5 tranches de mozzarella(photo2) (ou de chèvre comme sur la photo4)
1 bouteille de Chianti!

Ouvrir les pains refroidis, les garnir dans le sens qu'on veut, les réchauffer entre 5 (chèvre) et 10 mn(mozzarella), servir avec des frites maison aussi, préparées par Caro Luigi, si!

Et oui, l'Italie, ce n'est pas fini...





19 janvier 2008

La Fournaise en petite bouchées, merci Murielle...

Inoffensifs comme des bonbons, ronds comme des ballons, bronzés comme l'été, brûlants comme un volcan...

Bonbons Piment, du feu assurément!

Voilà qu'un jour dans ma boite aux lettres m'attendait un curieux colis: des Pois du Cap!

Non, non, pas des haricots blancs tout bêtes, des pois d'origine Malgaches et utilisés à La Réunion, vous commenciez à vous en douter!

Ceux là, je ne les trouve pas près de chez moi. Et Murielle le savait.

Grâce à elle, me sont revenus en mémoire les goûts et les odeurs d'un morceau de mon enfance: le bonbon piment acheté à Lépiné dans la cour de l'école, sous l'escalier qui menait aux classes des cinquièmes.

Loin de tout distributeur automatique, il avait sa petite échoppe et le créole à couper au couteau, dont j'ai oublié beaucoup de mots.

La recette aussi est de Murielle, avec mes adaptations parce que je n'avais pas de coriandre fraîche, ni de piments zoiseaux frais non plus. C'est pourquoi il n'y a pas les points de couleurs verts et rouges que vous devez voir habituellement dans ce bonbon là.

La seule difficulté est donc de trouver des Pois du Cap, et je vous assure que leur goût est incomparable...

Il vous faut:
500 g de pois du Cap
½ bouquet d'oignons verts
1 càc de curcuma
1 càc de cumin

1 ½ càc de sel
6 piments zoiseaux (séchés ici)
6 càs d'huile
1 branche de coriandre (j'ai mis une càc de coriandre pilée)
Sel
Poivre
Huile pour frire



La veille, faire tremper les pois dans un saladier rempli d'eau, avec un niveau très au dessus des pois, toute une nuit.


Le lendemain, retirer la peau qui s'en va très facilement.(Si ce n'est pas le cas, jeter ceux dont la peau ne s'en va pas)

Piler les piments et le sel (avec la coriandre en grains pour moi)
Émincer les oignons verts.

Mixer les pois puis ajouter le curcuma, l'oignon vert, l'huile, la coriandre, le cumin et le mélange piment-sel.

C'est cette étape de mixage qui m'a pris le plus de temps: mon blender a failli rendre l'âme!
Façonner des boulettes dans le creux de la paume et avec le tube d'un bic former un creux.
La texture de cette purée est étonnamment légère, et très facile à manipuler.
Mettre de l'huile à chauffer dans une poêle et faire cuire à feu moyen pour obtenir cette belle couleur de pain d'épices..
Égoutter sur du papier absorbant puis servir.


Déguster tiède ou froid, en amuse bouche avant le rougail, ou dans la journée quand un creux vous tenaille...le feu du volcan vous rassasie un moment, vous impressionne fortement, ne s'apaise qu'avec le temps...et encore!