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17 mars 2009

Gâteau Chauvin mais pas que...

QUOI?
Un mois quasi sans publication? aïe aïe aïe, mais où va-t-on à ce rythme?
Allez je me flagelle, je me donne une heure de jardinage!
Ben oui, c'est que le boulot d'un jardin, c'est du boulot! si en plus il faut se raccorder au réseau d'assainissement, en même temps que vos chérubins sont malad
es, et toussa, ben, le temps n'est plus là, disparu, prrt, envolé.
Tiens, là, encore, si je blogue c'est seulement parce qu'il fait TROP CHAUD pour jardiner! j'ai encore pas mal de désherbage, on ne rigole pas, ceussent qui ne mettent pas une goutte de désherbant voient de quoi je parle, les autres ...les autres...il n'est pas trop tard, jetez vos trucs machins même systémiques, non mais!
Enfin, ça commence à ressembler à quelque chose, quelques bourgeons et quelques feuilles tendres et vertes feront la différence dans quelques jours! je suis pressée, pressée, pressée! (c'est une erreur d'ailleurs d'être pressée...)

Bref, et donc je suis pas en avance, vous m'avez oubliée je suis sûre.
En plus, je vais remettre une couche d'un gâteau que je fais souvent maintenant, celui qu'on dit Breton, que je dis De Beurre oui, avec une majuscule, voilà, il a été modifié, aaah, lèse majesté de crime, j'ai CHANGE des zingrédients.
Ouaip, ben là, ça lui réussit au Breton de prendre une couche d'Italie!
.
D'abord, tu prends un polar de Donna Leon, après tout elle te fait visiter Venise comme si tu y vivais, et puis la Paola de Brunetti elle connaît son affaire en cuisine italienne..ça sent bon jusque sur mon oreiller quand je m'endors au milieu d'une phrase.
Ensuite, tu fouilles dans tes placards, et tu trouves, soit de la poudre d'amandes, soit des amandes effilées, les deux marchent avec une préférence pour la poudre faite soi même. Oui.
Et tant qu'à faire, tu remplaces l'éventuel rhum pas du tout breton avec de l'amaretto (pas du tout breton non plus, je crois)...et tu obtiens:

Le Gâteau, traître à sa patrie, mais si meilleur qu'on lui pardonne!

100 g de poudre d'amandes/ 200 g de farine T55 (ou 45)/1 sachet de levure de boulanger (la prochaine fois j'essaie le bicarbonate de sodium)/ 150 g de sucre roux/ 200 g de beurre demi sel ou pourquoi pas carréement, salé/ 3 jaunes +1 pour la dorure/ 1 bouchon d'amaretto (1 càs)
Tu procèdes comme d'hab: la farine mélangée à la levure et au sucre.
Tu ajoutes le beurre en petits dés.
Tu meskes (oui, je sais le dire mais pas l'écrire et c'est pas breton, mais on le disait à la maison) pour obtenir une chapelure.
Tu ajoutes les jaunes puis l'amaretto et tu formes une boule que tu malaxes pour bien intégrer le beurre. Ces temps ci, fait chaud, j'obtiens une pâte assez collante, pas grave, tu la met au frais 2 heures et après c'est facile de la former;
Tu aplatis en disque de 20 cm de diamètre environ.
Et là, jusqu'ici je laissais tel que sur ma feuille silicone, mon gâteau prenait ses aises, mais je voulais le faire plus "monter" alors j'ai pris un disque en inox, genre celui qui te sert à faire l'entremet qui tue, et hop, il te fait une croûte mama mia! t'as vu sur la photo? j'aime l'aspect croustillant, biscuité du bord....
aH, oui, 180° 40 à 45 mn...
Bon, au goût c'est addictif attention, y a un peu de beurre aussi, faut pas en abuser...
D'accord, pour cette fois, je te laisse en reprendre....

22 février 2009

Cake au Citron Vert et aux graines de Pavot Bleu

En ce moment je planche...j'avais la ferme intention de faire quelques unes des merveilleuses recettes au chocolat proposées par "chocoolove"...mais le temps, les vacances,les enfants, le chat, les nuages et blablabla, j'ai pas fait comme je voulais! enfin, pas autant!
Tiens, quand même, je nourris les hôtes qui passent, les Zoutes de Breizh Kiss, dont vous ferez peut-être partie un jour, qui sait...
Alors, un zeste de tout frais,un avant goût de printemps, un instant de fraîcheur sur un palais à peine réveillé:

Le Cake au Citron Vert et aux graines de Pavot Bleu, ou le goût de l'herbe sous un ciel d'été!

Du livre de Thé de James Mac Nair et Andrew Moore (j'en parle et , vous savez, les Snickerdoodles)

250g de yaourt/ 60 g de graines de pavot/ 180 g de farine/ 2.5 càc de levure/ 120 g de beurre fondu demi sel, tiédi/ 170 g de sucre roux en poudre (c'te blague!)/ 2 oeufs comme toujours à température ambiante/ 30 g de zeste de citron vert (soient 6 à 8 citrons vert environ)/ 15 g de jus de citron frais/

et pour le glaçage: 90 g de sucre en poudre/ 60 g de jus de citron frais.

Tu verses tes yaourts dans un grand bol et tu mélanges avec les graines de pavot; tu laisses reposer 1 heure pour qu'ils s'imprègnent les uns des autres.
Tamise la farine et la levure.
Préchauffes le four à 180° et mets ta grille au milieu.
Dans le bol du robot ou dans une grande terrine, mélanges le beurre, le sucre, les oeuf, le zeste et le jus de citron et le yaourt aux graines de pavot.
Ajoutes en deux fois la farine et mélanges jusqu'à incorporation (brr, pas joli ce mot, je vais dire "mélanger intimement" c'est mieux!) totale.
Si tu as un moule en silicone, c'est facile, tu verses dedans.
Sinon, ben, tu beurres le moule, tu prends du papier cuisson , tu le chemises pour qu'il se colle au beurre, et tu verses.
Enfourne une heure.

Vérifie la cuisson.
Pour préparer l'indispensable glaçage qui donne le moelleux et le côté humide à ce cake, tu fais fondre à feu très doux le sucre dans le jus de citron, jusqu'à dissolution complète ("il ne doit rien rester")
.
Ton cake encore chaud, tu l'assommes à coups de couteaux, mais non, pas de violence en cuisine, juste à la télé, tu incises en plusieurs endroits la croûte dorée de ton gâteau qui embaume, et avec un pinceau tu fais pénétrer le jus de citron chaud sur toute la surface du cake. Il ne doit rien rester (encoore? j'me répète!).
Laisse refroidir et va voir ton film.
Tu démoules ensuite, selon ton moule hein, du très facile presque trop puisqu'il n'y a plus de suspens, au démoulage périlleux à la lame de couteau mais bon, si tu as bien chemisé, il se déshabille tout seul comme un grand.

Et tu le remballes, hop, comme ça, dans un film alimentaire....Mmm, ça va tout te garder dedans...
Et tu attends quelques heures, voire une nuit, qu'il se repose à température ambiante, il n'en sera que meilleur.
En ensuite?

Il ne doit rien rester.
(pssst, Murielle, ça y est....)

21 janvier 2009

Tortano de Sandra: LE pain...

Même si je n'ai jamais fait moi même mon levain...
Même si je choisis plutôt le robot pour pétrir à ma place...
Là...
Là, j'ai fait comme à dit le Maître, et je ne regrette pas, merci Sandra.
J'ai pris mes mimines et ma cuillère en bois, celle avec le manche trop court
(le long ayant servi un jour à touiller la peinture...) et j'ai suivi les instructions à la lettre.
C'est facile, Sandra explique très bien. Pas fatiguant du tout de la lire et puis on a le temps d'apprendre par coeur si on veut, entre les différentes étapes...
Règle 1: ne pas vouloir ce pain pour là tout de suite, non, il se fait sur deux jours, ou une nuit et un jour.
Règle 2: lire la recette jusqu'au bout, de toute façon, ça c'est une règle qui s'applique toujours!
Règle 3: prévoir un repas avec de la pomme de terre, en garder l'ea
u de cuisson.
Prêts?


Sandra, je fais un "copié collé", dans un souci de ne pas déformer tes propos...d'ailleurs, je ne mets pas tout, il faut aller voir chez Sandra pour le comment du pourquoi, c'est très intéressant! et ce qui est en italique couleur, c'est mon grain de sel!

Il faut:

Pré-ferment: 1/4 cc levure sèche instantanée/ 240ml eau/ 100g farine T65
Pour la Pâte: 575g farine T65/ 450g eau ou eau de cuisson des pommes de terre/ 14g miel/ 15g sel/ 85g pomme de terre soit 60g en purée
La veille, préparer le pré ferment:

"Dans un bol, verser la levure sèche dans l'eau, mélanger un peu et laisser reposer 5 à 10 min.
Dans un saladier moyen, verser la farine puis ajouter 80g de la levure "délayée" précédemment (jeter le reste). Mélanger à l'aide d'une cuillère en bois ou à la main en battant jusqu'à obtenir une pâte très épaisse. Couvrir avec du film alimentaire et laisser fermenter 12h à température ambiante."

(Moi, j'ai préparé ce pré ferment à midi, et à 22 h, comme je n'allais pas commencer la recette, j'ai mis au frais pour stopper la fermentation.)


Le lendemain matin:
Faire la purée de pommes de terre (ça tombe bien, il faut manger ce midi, alors...)

"Eplucher là ou les pomme(s) de terre, les couper en quartiers et les mettre dans une casserole. Couvrir d'eau et cuire environ 20 min ou jusqu'à ce que les pommes de terre puissent être facilement percées par la lame d'un couteau. Egoutter les pommes de terre en réservant l'eau de cuisson et les écraser finement à l'aide d'une fourchette ou d'un presse-purée".

Préparation du pain (c'est là que...)

"Dans un grand saladier (j'ai choisi cette méthode) ou le bol du robot, verser la farine et l'eau de cuisson de pommes de terre, mélanger avec une cuillère en bois puis couvrir et laisser reposer 15 à 20 min.
Explications de Sandra, sur son site (clic)

Ajouter le pré-ferment, le miel, le sel et la purée de pommes de terre et mélanger le tout de préférence avec une cuillère en bois si vous travaillez manuellement, d'abord dans un mouvement classique pour que tous les ingrédients s'amalgament et que la pâte devienne homogène puis en battant la pâte au moins 10 min en la soulevant énergiquement tout en faisant tourner le saladier.

Si vous utilisez un robot, pétrir 15 à 20 min avec le crochet ou jusqu'à ce que la pâte ait une texture homogène et satinée et qu'elle se détache des parois du bol pendant le pétrissage. A l'arrêt du robot, la pâte qui s'est enroulée autour du crochet doit retomber au fond du bol de par sa texture très molle, c'est normal!

Dans les 2 cas, cette pâte très hydratée est particulièrement collante au départ mais il ne faut surtout pas ajouter de farine (ou alors un voile de temps en temps pour aider à la décoller) sous peine de détruire la structure finale du pain. Au fur et à mesure qu'elle est battue (et j'aime autant vous dire qu'elle nécessite une bonne activité musculaire!!), elle prend du corps, elle s'assouplit et devient (un peu) moins collante. Pour des raisons évidentes de mains occupées, je n'ai pas pu prendre de photos par étapes, mais je vous suggère fortement d'aller chez Tanna pour vous faire idée de la texture finale que doit avoir la pâte.
(cliquez sur la photo si l'envie vous prend de la voir en grand ;-) )
Fariner abondamment le plan de travail, verser la pâte dessus et avec les mains farinées, un coupe-pâte ou une corne, replier la pâte sur elle-même pour que sa surface soit entièrement farinée (ça facilite le travail ) et la façonner en boule autant que possible. (j'avais plutôt un pâton assez mou que j'ai arrondi du mieux que j'ai pu). Transvaser dans un grand récipient (au moins 3 fois la taille de la boule de pâte et de préférence haut), couvrir avec du film alimentaire et laisser reposer 4h (*) en rabattant la pâte au bout de 20, 40, 60 et 80 min soit 4 rabats au cours de la première heure et demie de repos.
Bon, je m'attendais à une montée plus fulgurante que celle que j'ai eue. Mais j'avais utilisé un cul de poule, peut-être pas assez serré à la base?

"Transvaser délicatement la pâte sur un plan de travail bien fariné, saupoudrer la surface d'un voile de farine et façonner en boule serrée. Laisser détendre 20 min (pour permettre à la pâte d'être manipulée et façonnée ensuite sans être déchirée)."
J'ai trouvé toutes les manipulations assez délicates avec cette pâte encore assez molle, fuyante, je ne sais pas si c'est "normal" ou si c'est parce que mon pétrissage manuel a été fastidieux? mais quand même, j'ai réussi à enfourner sur la pierre à pizza, sans trop déformer la couronne...

"Saupoudrer généreusement de farine une plaque de cuisson ou une couche (gros tissu en lin; à défaut un torchon de cuisine en coton) posée sur une tôle si vous comptez cuire le pain sur une pierre à pizza ou des briques.
Je suis contente, j'ai pu ressortir ma pierre à pizza de mon ancien four...et les langes en coton des couches lavables de ma dernière (tiens, qui veut des couches lavables?)

Fariner vos mains ou votre coude pour former le trou central de la couronne: au final le trou doit mesurer 10 cm et la couronne 30 cm. Transférer délicatement la couronne sur le support préparé auparavant (plaque de cuisson ou couche - dans ce cas, retourner la couronne surface farinée dessous), saupoudrer à nouveau de farine puis couvrir avec du film alimentaire et laisser lever environ 1h à 1h30 (en pressant délicatement le bout du doigt sur la surface, l'empreinte doit revenir doucement en position).
Préchauffer le four th 8 (240°C) 30 min avant la fin de la dernière pousse.
Si vous utilisez une pierre pour la cuisson, retournez la couronne sur une pelle farinée. Avec une lame de rasoir, effectuer 4 incisions diamétralement opposées dans la couronne. Enfourner le tortano et laisser cuire environ 50 min (en tournant la plaque de 180°C à mi-cuisson): la croûte doit devenir très foncée, presque brune et le pain sonner creux sur le dessous.
Refroidir sur une grille et laisser au moins 30 min de ressuage avant de couper."

Que dire de ce Pain?
C'est une merveille...une croûte délicieuse, au goût entre caramel et miel...même mes enfants, qui, comme les enfants, préfèrent un pain sans croûte trop dure, ont aimé..
Là, on vient de se faire quelques tartines au beurre demi sel et chocolat...mais il se mange sans rien, juste pour son goût et sa mie moelleuse...
Je vais le refaire, au robot, pour voir si un pétrissage plus tonique ou plus long améliore la tenue du pâton...
Vous en voulez?

20 décembre 2008

Gâteau de Beurre, à Toute Heure!

Si on me demande un jour quel gâteau représente le mieux l'esprit de la Bretagne et qui mériterait de figurer dans les "recettes de Famille", c'est celui là.
D'abord, il se dit "Breton" et ensuite il a un charme fou.
Celui des souvenirs d'enfance, mélange de réconfort après les jeux dans le jardin, et passage oral d'une tradition de Grand tante en arrière petite nièce, même si je n'ai jamais su "sa" recette.
J'avais déjà cherché le goût de ce gâteau, j'en avait trouvé un. Mais voilà qu'un autre l'a supplanté, et de loin.
Le Gâteau de Beurre pour lequel il n'y a pas d'Heure!
D'abord, il est au beurre demi sel, comme il se doit. Il ne faut donc pas en abuser, bien qu'après une bouchée, le phénomène "nutellaire" fait son effet.
Ensuite, s'il se commence au robot pour des doigts douloureux dès les premières notes de pétrissage (il ne fait pas mal hein, non, ce sont mes doigts qui ne suivent pas!), il se fini tout de même à la main, et le travail mâché par le robot, c'est un plaisir.
Il se fait aussi avec des produits simples, de base comme souvent en pâtisserie.
Et le must, c'est qu'il peut contenir un "secret de fabrication", celui que vous choisirez, un parfum, une poudre (là je vous aide), une épice pourquoi pas!
Et finalement, c'est aussi avec ce gâteau que je récupère les blancs nécessaires à la fabrication du Concorde (celui que nous allons manger ce midi, pour le premier Noël)
Il te faut pour un gâteau:

300 g de farine T55/ 150g de sucre roux/ 200 g de beurre demi sel en dés/ 10 g de levure de boulanger (1 sachet d'instantanée pour moi, l'autre a un goût trop prononcé pour ce gâteau je trouve)/ 3 jaunes d'oeufs plus un pour dorer/ et l'ingrédient mystère, ou pas.
Dans un cul de poule ou dans le bol du robot, tu fais comme une pâte sablée: tu mélanges le sucre dans la farine avec la levure.
Tu ajoutes petit à petit le beurre en dés, tu sables.
Puis, tu ajoutes les 3 oeufs un à un.
Là, tu obtiens une pâte assez sèche, dure, il va te falloir "fraiser" (écraser la pâte d'un mouvement du "talon" de la main sur le plan de travail) de façon à bien intégrer le beurre à la farine.
Très vite, la pâte devient souple, douce, elle ne colle pas.
Tu la mets en boule, puis tu formes un cercle d'une vingtaine de centimètre de diamètre (3 cm d'épaisseur à peu près), tu le décores à ta façon et tu le fait reposer au frais 2 heures minimum.
Oui, je sais, y en a marre des temps de pause. Ça ma bonne dame, c'est vrai qu'en cuisine la pause ça se mérite!
Enfin, ouf, déjà, tu préchauffes ton four à 180 (qu'est ce que c'est déjà le 180? ah oui, la tempé gâteau!).
Tu sors ton "pâton", tu casse un oeuf, tu gardes le jaune pour dorer au pinceau tes stries et tout.
Tu enfournes et là aussi, faut un peu surveiller vu que les fours sont très différents...
Moi, 40 mn chaleur tournante à 180.
Un four à gaz, ça doit être plus long je pense. 5 ou 10 mn de plus, tu me diras!
Voilà.
Ce gâteau là, se mange au petit dèj avec un café, à midi avec le café, au goûter avec le caf..euh ou thé je ne suis pas sectaire!
Et la nuit?.
La nuit, t'assumeras tout seul!

PS: les ingrédients mystère, suis pas vache: 1 càc de rhum ou de la poudre d'amandes pour remplacer une partie de la farine ou de la fleur d'oranger, mais je n'aime plus, de l'angélique pourquoi pas, pas essayé encore...as you want, my Dear!
Ps2: et puis ce sera ma dernière recette avant l'année prochaine, pour suivre l'idée de Lolotte...
Alors, à tous, avec sincérité et des miettes plein la bouche, je vous souhaite du bonheur en famille, du bonheur tout seul, des rires, des douleurs aux machoires à force de trop rire, de l'émotion, parfois on se laisse prendre, n'abusez de rien, profitez de tout, faites vous plaisir et si les autres en profitent tant mieux!
Des bises.

1 décembre 2008

WeeK And CHOCOLAT And AnitA O'DAY


Découvrez Anita O'day!

Je vous le dis comme je le pense, Anita elle fiche la Patate!

Mais en attendant la recette Patatoes qui mijote en ce moment, permettez cet intermède musical et cette pause publicitaire...

Donc, first, tu écoutes la Dame que j'ai sur mes étagères depuis un tellement grand bail que je l'avais oubliée! Oui, farpaitement, oubliée...

Pardon Anita, pour la peine je te refais un petit coup de flash, même s'il n'y a que moi pour penser que c'est encore nécessaire (oui, quand même, c'est une population très ... jeune...celle des blogs non, et le Jaze c'est pas un peu Ring?)

Et pourquoi c'est donc que t'avais ressorti du placard la belle pas endormie?

Pour un exercice nécessaire, celui du CHOCOLAT...

Oui, je me suis avancée à faire deux ateliers chocolat avant Noël chez moi, fallait bien que je fasse mes gammes, que je prenne la mesure...et Anita O'Day, elle l'a cette mesure, ça swingue derrière le piano!


Alors voilà, les quelques travaux du viquende, pas encore parfaits mais bon, suis pas mécontente ça ressemble à quelque chose de mangeable...
Z'êtes rassurées futures heureuses Home Made Chocolat Moi Même?


17 novembre 2008

Avec la Pomme de Terre, on peut Tout Faire#2


Découvrez Alela Diane!
Pendant que Certaine me fait saliver devant son talent ébouriffant, que d'Autre me fait baver avec des recettes égyptiques, que la Dame explique bien à nos oreilles parfois malentendantes ce qui ne va pas, je me demande à quand remonte mon dernier jogging...

Et puis je me dis, tiens, puisque maintenant mes TROIS sont à l'école le matin, je vais dès lundi courir au chemin de Cadoudal..ah, non, j'ai un petit dèj à présenter...mardi matin alors? ah, non, j'ai aussi un petit dèj à partager...mercrediiii? pfff, ben non, tu sais bien (oui, je me parle quelque fois) que tes TROIS ne vont pas à l'école le mercredi...Jeudi alors, dernier délai! Nooooon, malheureuse, jeudi, c'est le 20 novembre, tu vas SOUTENIR la grève des enseignants...faudrait pas que ça tombe dans l'oreille d'un sourd! (je dis ça, je sais ce que je dis, je suis sourde aussi, quand je veux!)
Et voilà comment tu ruines tous tes espoirs de reprendre le chemin de la sportitude, de la femme active, bien portante, bien foutue et tout et tout...

Du coup, tu te consoles en épluchant des patates, tu écoutes en boucle Aléla Diane (mon coup de foudre en ce moment) et tu pleures en épluchant des oignons...
Avoir la Patate et remporter la Timbale!
(ou "Timbales de Pommes de Terre"...)

Simplissime, sublissime, enfin, n'exagérons rien, mais très bon, c'est déjà bien!
Pour 4, avec une énooorme salade verte (ça, c'est pour ceussent qui ne courent pas):
3 pommes de terre non épluchées (oui, mais frottées et lavées si elles ne sont pas bio)/ 3 oignons roses de Roscoff, why not?/ 2 blancs de poulet cuits (ou l'équivalent des morceaux de poulet que l'on décolle de la carcasse à la fin du repas quand on range tout, soit la viande des ailes, les sots l'y laissent, etc...)/ 1 crottin de chèvre frais/ 1/4 de REblochon (et pas RO ni Re d'ailleurs ou des fromages que vous adorez.../ de l'huile d'olive.
Préchauffe ton four à 200°c
Avec ta mandoline, tu règles à l'épaisseur la plus fine et tu débites les Pommes de terre en tranches.
Idem avec les oignons.
Tu haches petitpetit les morceaux de poulet.
Si t'es comme moi, adepte du silicone noir (moi faire partie tribu "Ateliers culinaires" yes? mais pas très active ces derniers temps faut dire, no?) tu auras à portée de main une plaque de 12 empreintes muffins...sinon, tu sors tes ramequins (12 petits ou 6 gros) que tu chemises de papier cuisson...
Après t'empiles.
Une couche de pomme de terre, une couche d'oignons, une couche de poulet, une couche de fromage (oui, celui que tu veux, ou tout seul ou à deux...)
Et tu recommences , jusqu'à épuisement du stock (et jusqu'en haut de tes empreintes).
Ton four, il est chaud, il n'attend que toi.
Tu enfournes au milieu, ou chaleur tournante, 10 mn à 200 et 20 mn à 180...
En général, t'as pas besoin de crier/hurler/t'égosiller (de toute façon, depuis la fois d'avant, t'es aphone)...l'odeur fait son chemin jusqu'aux narines concernées, celles qui sont au dessus des ventres à pattes (et à pâtes, ah ah ah) que tu maintiens au chaud sous ton toit pendant la saison froide.

Oui, j'ai mis pour 4 même si on est 5, parce que le grand, l'homme, il en avait encore envie après ses quatre pitites timbales...et oui, je n'aurais pas refusé une cinquième non plus..c'est vraiment parce que je ne vais pas courir demain, ni mardi, ni mercredi, surtout pas jeudi...

Et puis sinon, j'ai une idée pour occuper les froids après midi de décembre...mais je vous en dirais plus, plus tard, et toc!

13 novembre 2008

Avec la Pomme de Terre, on peut Tout Faire#1

Après un siècle sans billet, savoir que vous me lisez toujours, m'émeut.

Figurez vous que même sans le dire, je mange, je photographie, j'empile...mais mon temps s'est fait la malle, il me laisse sur le carreau, il joue les infidèles.

Ouais.

Constater aussi que la Bretagne EST une région touristique MÊME en automne, me laisse baba. Enfin, pas tout à fait, après tout si je me sens en vacances toute l'année...c'est qu'il y a une raison, non?

N'empêche, chers Hôtes, merci d'être venus, chers lecteurs et commentateurs, merci de vos visites et tiens, pour vous changer de la boulange et autre cuisine au beurre demi sel...
La Patate, le légume roi qui se plie à ma volonté, qui se cuisine moulu, râpé, tranché, chaud, froid, purée, mixé, assaisonné, seul ou accompagné!

Lasagratin de Pomme de Terre de la Mer...

D'abord, c'est même pas cher, non, merci Monsieur Parmentier de nous l'avoir apprivoisée!
Alors, en plat familial, on peut avec la fameuse économie d'échelle, se permettre quelque luxe. Aujourd'hui truite fumée, mais je suis sûre qu'avec un poisson fraîchement pêché à chair blanche et ferme, ça marche aussi...(et c'est aussi du luxe!)

Pour 6, ou 4 vrais gourmands.
1kg de pomme de terre type charlotte pour ne pas se déliter à la cuisson/ 200 g de truite fumée (4 tranches)/ 200 ml de crème liquide/ 200 g de comté fraîchement râpé ou en copeaux/ 1/4 de càc de noix de muscade râpée (décidément)/ 1 càc d'estragon déshydraté.


Éplucher les pommes de terre, les trancher avec une mandoline épaisseur 3 mm (euh, environ, épaisseur moyenne quoi!), les mettre à cuire à la vapeur 20 mn.

Préchauffer votre four à 220°c

Mettre à chauffer la crème avec l'estragon et la muscade jusqu'à frémissement, réserver.

Sortir votre plat à gratin/far/lasagne (25 sur15 environ), y déposer une première couche de rondelles de pommes de terre, saupoudrer d'un tiers du fromage, recouvrir de deux tranches de truite fumée, émiettées ou entières, à nouveau une couche de pomme de terre, fromage, truite, puis la dernière couche de pomme de terre, dernier tiers du fromage...

Verser la crème chaude sur toute la surface du plat, enfourner 20 mn...

Mettre la table, préparer le pichet d'eau, déboucher le vin, poser le panier de Fleur de sel de l'île de Ré apporté par l'hôte, rassembler ses troupes en criant/hurlant/répétant "A taaaaable"!

Se brûler le palais de trop se précipiter...
Et se rappeler qu'au dessert, on ne peut pas croquer n'importe quoi...hélas.

17 septembre 2008

Petit déjeuner Présidentiel (au moins!)


Et toc toc, me revoilà!

Vous n'y croyiez plus, n'est il pas? il est, me dîtes vous.

Vous n'êtes pas sans savoir mes nouvelles activités...tant mieux!

Alors, laissez moi vous relater la visite présidentielle que je reçois en ce moment même, oui, absolument, El Président est là avec Madame.

Devant tant d'honneur, je ne pouvais que mieux faire un petit déjeuner copieux. Enfin, copieux pour moi, parce que je sais que certains parviennent à engloutir rillettes et pâtés de tête dès Potron Paul.

La difficulté, c'est qu'en dehors de la question "café ou thé" il est ardu de deviner vers quoi va tendre l'estomac matinal de l'Hôte.

Ainsi, mes Premiers, n'ont pas laissé une miette du far.

Mes Deuxièmes (je dis deuxième, parce que paraît-il, si je disais second, je n'aurais plus personne après, second c'est la fin, après le deuxième y a le troisième, ouf et le compte est bon), donc mes deuxièmes ont résolument englouti les briochettes...

Oui, mais lesquelles?


Briochettes Présidentielles (et surtout au beurre demi-sel)(inspiré du livre du KA)

2 càs de sucre roux en poudre/ 3 càs d'eau/ 1 sachet de levure de boulanger (celle qu'on doit humidifier avant utilisation)/ 2 oeufs/ 200 g de farine T55/ zeste d'un citron/ 90 g de beurre demi-sel/ 1 jaune pour la dorure/ des grains de sucre, pour la déco.

Faire fondre une càs de sucre avec l'eau à feu très doux (il ne faut pas que ce soit trop chaud car la levure ne pourrait fonctionner), saupoudrer de la levure et laisser reposer 10 mn environ.

Mélangez la farine avec le zeste de citron et le reste de sucre.

Mettre les oeufs dans la préparation à base de levure, fouetter et verser sur la farine en mélangeant avec une cuillère en bois (ou avec le crochet du KA, vitesse 3). Vous devez obtenir une pâte assez collante.

Ajouter le beurre en petits dés, mélanger vivement (ou vitesse 6 avec le KA)

Formez un pâton que vous laisserez reposer dans un cul de poule huilé, recouvert d'un film plastique ou d'un linge humide

Là vous attendez 1h30, ou que la pâte ait doublé de volume. Sauf si vous êtes en bonne compagnie et que , misère, vous OUBLIEZ cette brioche...

Il est 23h...vous n'avez pas, mais alors pas du tout le courage de façonner et d'attendre encore 40 mn AVANT la cuisson qui elle prend 30 mn...

Oh, une salade de fruits (pêche de vigne, pommes, prunes, kiwi)


Et là, vous vous rappelez que la brioche de Sandra, c'est comme ça qu'elle me reste la brioche Parisienne, cette brioche là, aime passer du temps au frais...

Ben, c'est comme ça qu'elle va faire la Tifenn, elle va aller se coucher et laisser la pâte travailler (elle a déjà quasiment quintuplé de volume) (la pâte hein), alors bon...

Au petit matin, vous vous levez, vous sortez le bol du réfrigérateur pour qu'il reprenne des températures estivales d'automne, vous faîtes manger vos chérubins, vous façonnez en 6 boulettes les briochettes, vous stressez un peu parce que c'est bien plat tout ça...et puis, les hôtes présidentiels, vont finir par se lever...vous accompagnez vos bestiaux à l'école, vous revenez, vous saisissez votre pinceau, pas celui des travaux, et vous badigeonnez la peau des brioches, que vous parsemez ensuite de perles de sucre..

Et Hop, au chaud à 200 déjà formé, pendant 30 mn, pas une de plus...

Nom di diou, c'que ça sent bon...

Ah non, ça c'est le pain..au pavot. Lui, il chante. Même que le Président l'a entendu...
Comment ça, je n'ai rien raconté sur le Président? mais, de savoir ce qu'il mange, c'est déjà le connaître, non?

13 mai 2008

Osso Bucco à la "MoA-Je"...

Le MoA-Je est un pays bien particulier, se trouve en Bretagne, pas loin de mon Réfrigérateur. Parfois, il se situe dans ma tête, et souvent, vous en avez un exemple d'autochtone. C'est un pays du n'importe quoi, de tout, de rien, un peu court parfois, trop long souvent.

Grand-Chef a une tribu. Des aficionados (je ne sais même pas si l'orthographe est bonne) qui se jettent régulièrement sur ses billets terriblement pleins d'humour, terriblement réalistes, génialement pédagogiques. Genre prof quoi.

Parfois, il lance des questions genre: "dis-moi, quel aliment t'aime pas du tout ? (oui, on se tutoie au pays du MoA-Je, sinon, on ne serait pas égaux.)

Et là, paf, c'est tombé chez moi. Et du coup, polie, moi je répond: "la viande crue, le visqueux, et le paracétamol effervescent, mais, tu vas me dire, ça se mange . Et t'auras raison, alors pourquoi c'est qu'on en boit? Eh bin voilà, je n'aime pas plein de choses, mais je suis influençable au point de pouvoir changer d'avis sur mon lit de mort..."

Osso Buco du MoA-Je, celui qu'on fait avec c'qu'on a.

1kg de jarret de veau (osso buco) soit environ huit os avec viande autour./ 2 carottes en rondelles/ 2 gros oignons émincés/ 2 gousses d'ail écrasées/ farine/ 2 càs d'huile d'olive/ 1 boite de tomates en conserve (ou 400 g de tomates bien mûres si c'est le plein été, n'est-ce pas?)/ 1/2 verre de vin rouge/ 1 verre d'eau/ 2 càc de basilic frais ciselé/ 1 càc de thym frais itou/ une feuille de laurier.

Et puis GC continue avec ça: "Mais alors, qu'est ce que tu aimes bien, tiens je t'aide, dis m'en trois"

Pfff, trop facile: le chocolat, le café, le gingembre, le citron vert, la mangue fraîche mûre juteuse, les framboises fraîches mûres juteuses, les pêches, les letchis, l'ananas Victoria le seul l'unique, le goût du sel de mer sur la bouche juste après une baignade dans l'eau glacée euh non, fraîche. Ah tien, j'ai perdu, j'ai dépassé le compte.

Alors, tu fais chauffer un morceau de beurre (30 g) dans une poêle, tu y fais revenir les carottes, oignons et ail. Pendant ce temps là, tu mets un peu de farine dans une assiette, tu recouvres d'icelle les morceaux de viande, partout, comme la crème solaire.

Tes carottes sont revenues, tu les poses dans un plat aimant la chaleur du four (moi, plat à tajine)

Tu mets un peu d'huile dans la poêle avec un peu de beurre et tu dores sur toutes les faces, la viande. hem. Comme toi au soleil.

Et si GC ose me demander quelle est ma recette favorite... oui? en fait, je ne sais pas. Souvent je ne parviens pas à dissocier un bon moment d'avec un bon plat. C'est l'accord parfait. Ou un souvenir. En tout état de cause, j'adore toujours et à chaque fois le sucré salé...comme un bon tajine. Celui au poulet, que je n'ai jamais mis car jamais je n'ai pu en mettre de photos...mais les gâteaux...si ça se trouve, je la mangerai demain ma recette favorite.

Une fois que tu as bien doré ta viande, tu l'ajoutes au plat qui va au four.

Tu reprends ta poêle, tu ôtes la graisse, tu vides la boite de tomates avec le jus, le vin, l'eau, le thym, le basilic et le laurier. Tu fais bouillir. Puis tu verses la sauce sur le plat de viande, tu couvres et fais cuire 1h 30 à 180°.

Et puis tu sers avec du risotto par exemple. Ou du riz.

Tout ça pour rappeler que Grand chef est aussi un traître à Pouldreuzic...il va au pays de l'osso Buco cette année, pfff, bourgeois. (tu me donneras les adresses, moi je, vise Firenze, rêve inaccessible)

Et pour te remercier de ce voyage exotique au pays du MoA-Je, je te livre gratuitement, comme un service public, le nom de ma boisson favorite: "Hospices de Beaunes" en first, "Coteau du Layon", "Mumm" si c'est pour les riches, en der. Mais rien ne vaut une lampée de cidre fermier frais sur la plage un soir de fin d'été.

Le plat que je rêve de réaliser? une forêt noire, sans cerises, et sans crème pâtissière, ou un plat esthétiquement parfait, où rien ne déborde, où règnent l'ordre et l'esthétique moderne comme une maison Le Corbusier...un truc parfait. Avec, juste la pointe de fantaisie qui donnerait de l'âme au reste. Le cheveu sur la soupe. Le Mermet sur Inter.

Mon meilleur souvenir culinaire? aïe. J'ai bien peur qu'il soit olfactif.

Un jour, un matin devrais-je dire puisque j'étais encore au lit, mais bon, j'étais encore étudiante et pas encore "parent", j'ai reçu un "colipays" surprise, inattendu..l'homme me l'a apporté, j'ignorais de quoi il s'agissait...l'expéditeur, c'était Amélie (Amélie je te fais de gros bisous, tu lui diras hein, Nathalie?). Amélie, elle s'entendait comme larron en foire avec ma Mamie à 10 000 km de distance en s'étant vues une fois, quand Amélie nous avait accompagnés en Bretagne. C'est un peu la mamie de ma petite soeur...elle est de la famille. Enfin bref. J'ouvre le carton, avec des ciseaux, fébrilement, et je découvre le blanc polystyrène. Qui s'ouvre tellement vite d'un geste avec son couvercle, que soudainement me sautent au visage, au nez, toutes les odeurs mélangées, confinées, et pourtant fraîches des fruits de La Réunion.

En premier, l'ananas, puis la mangue...les letchis dodus et juteux...j'en ai pleuré. Et c'est un des plus beaux cadeaux que j'aie reçu.

Voilà. Fallait le temps, pas vrai?

Je sollicite toutes les personnes qui le souhaitent, pour ce questionnaire sympathique et revigorant pour celle ou celui qui l'écrit...ébouriffant pour celui ou celle qui le lit...Koikess pour le blogueur non averti, enfin bref, innocent pas méchant, sans but lucratif, et GC ne m'a pas versé un centime. D'ailleurs...

30 avril 2008

Se croire en Hiver...

Et ne pas se laisser aller!
Une pièce de boeuf au coût raisonnable est celui que l'on peut "braiser".
Je pense que ce terme vient du fait que la cuisson est lente, genre "sur des braises", à feu doux donc.
Le Boeuf, même pour les fauchés, c'est pas râpé!
Il ne vous faut pas grand chose:
Boeuf à braiser (paleron) 800g
3 gros oignons
2 gousses d'ail
Une branche de thym
Une feuille de laurier
3 carottes
3 càs d'huile d'olive.
2 càc de gingembre en poudre.
Assaisonnement.
Couper en cubes le boeuf.
Râper à la mandoline (ou pas) les carottes.
Émincer finement les oignons, écraser les gousses d'ail en chemise (leur laisser la peau)
Mettre un fond d'huile d'olive dans une grande cocotte,
Faire revenir la viande sur toutes ses faces à feu moyen.
La sortir et réserver, pendant que vous faîtes blondir les oignons et l'ail.
Remettre la viande, la saupoudrer du gingembre.
Mettre les carottes, mélanger.
La feuille de laurier et le thym.
Couvrir d'eau à moitié et mettre le couvercle.
Laisser mijoter à feu doux de 1h30 à 2h, vérifiez que l'humidité soit constante pour éviter que la viande colle. Ajouter un peu d'eau si nécessaire.
Servir avec ce que vous voulez: des pommes de terre, du riz, de la semoule de couscous, des légumineuses...
L'Hiver, en avril, peut avoir du goût, aussi.

3 avril 2008

Le Gigot de Caroline Ingalls...

"C'est grâce à Charles. Mais pas grâce à Harriet! Celle là, elle ne prêtera pas l'usage d'un crayon, sans faire monnayer le service. Non, Charles a proposé son aide à Neils, quand il a du faire réparer le montant de la fenêtre que leur chipie de blonde de fille a brisée, en jetant par son ouverture le siège du piano qui ne lui convenait pas.
Alors Charles's mac Gyver, a réussi à rendre comme neuve l'huisserie, et Neils, en remerciement, lui a offert ce beau gigot que voilà.
Enfin, là, vous voyez l'os, mais que voulez vous, c'était divin, tellement bon après SEPT HEURES de cuisson...
Il n'y a que moi, Caroline Ingalls, quand je n'ai pas de travaux aux champs, qu'une ou deux corbeilles de linge à laver, repasser, repriser, et l'aide aux devoirs des filles, et la traite de la vache et...pfff, enfin, il n'y a qu'à OUBLIER son gigot..."

Mouais, dit la femme moderne, celle qui n'a qu'un four, mille gâteaux et pains à faire..

Mouais, dit l'homme économe, pensant SEPT HEURES! mais quel gaspillage!

C'est le principe de cuisson basse température...85°C. Pendant 7 heures. Ou presque. Parce que j'ai eu besoin du four pour un gâteau et pour le pain. Un peu délicat de sortir le plat (la cocotte de 10 l voire 10 kg) préchauffer, puis remettre, baisser la T°...

Donc, c'est faisable, mais plus facile quand on a plusieurs fours ou qu'un seul plat à cuire dans la journée.

Il vous faut: un gigot de 1,5 kg/ 3 carottes/3 courgettes/ une dizaine d'oignons grelots, 3 ou 4 gousses d'ails en chemise/du thym, du romarin, du laurier, du sel du poivre...2 bouteilles de vin blancs que je ne mettrai pas la prochaine fois, car les légumes n'avaient que ce goût là. Ils préconisaient cuisson à 120°, mon four disait 85°. J'ai fait 85°.

Source: "Saveurs" de mars 2008, gigot de 7 heures.

Voilà, c'est tout.

Mais alors, une viande délicieuse, tendre comme c'est pas permis et qui s'est décollée absolument seule de l'os.

En revanche, les carottes manquaient de cuisson (c'est pas possip', me direz vous, si fait!) et le vin était trop présent sur les légumes.

Dorer l'ensemble, recouvrir de 1,5 l de vin blanc et de 500ml d'eau, avec les légumes et l'assaisonnement, fermer la cocotte et enfourner 7 heures. Retourner de temps en temps le gigot.

Pitêtre que c'est mieux à 120. Mais là, parfait pour la viande.

Je vous donnerai plus tard la recette du gâteau, soyez patients...

20 mars 2008

Couscous du Pouvoir d'Achat

J'ai un POUVOIR immense. Je peux manger DIX fruits et DIX légumes par jour. Je souris MÊME quand il pleut. Je regarde les PUBS et je CONSOMME.
Tout ça parce que je suis une citoyenne MODÈLE qui respecte TOUT.
Déjà, quand j'ai ouïe dire que les profs gagnaient 4000 €, j'ai naïvement pensé: "chouette, on va avoir une augmentation de 2700€!" ma seule inquiétude ayant été: "est ce que c'est rétroactif?"
Là, vous savez n'est ce pas que je ris, jaune, mais je ris.
De VEAU!

Voilà où je voulais en venir: le pouvoir d'achat et le prix du veau: INCOMPATIBLE.

Le Couscous de Riches, à défaut d'être Royal.

Plein de légumes et plein de viande. C'est tout.
Bon, un peu de précisions ne vous ferait pas défaut? Sachez que tout est du Pifomètre, c'était un testocouscous.
(Vous avez vu ce qui est écrit là? couscous-coucouss-cousous- Coucou les Sous?)

3 courgettes
6 carottes
4 navets
3 oignons
(pas d'aubergine parce que je n'aime point, c'est ça d'être le chef en cuisine, c'est nous qui décidons)
1 boite de pois chiche (chiche aux courageux d'en faire des frais)
500 ml de coulis de tomate ou 1 kg de tomates coupées en quartiers.
2,5 kg de veau (morceaux à blanquette, à mijoter)
Quelques merguez (sinon, on m'aurait fait un reproche du genre: c'est pas un couscous)
Épices.
Alors là, franco!
1 càc de graines de fenouil
1 càc de graines de Carvi
1 càs de coriandre moulue
1 càs de cumin moulu
1/2 càs de curcuma
1 ou 2 piments oiseau (mais là, écartez les enfants)
1 càc de cannelle
A vous de voir si d'autres vous plaisent...

Faire revenir la viande avec de l'huile d'olive, l'ôter du feu et la remplacer par les oignons, blondir.
Remettre la viande avec les oignons, les tomates, les épices, couvrir d'eau si nécessaire et laisser mijoter 1h30.

Au bout de 45 mn de cuisson, mettre les carottes et les navets dans le cuit-vapeur, puis 20 mn après, les courgettes.
Ding, tout est cuit, faîtes revenir les merguez dans une poêle (sans matière grasse...) mettez à réchauffer la boite de pois chiche, et préparez la semoule. (je précise que les merguez c'est vraiment pour les pauvres. Quand on sait ce qu'il y a dedans.clic)
Ah oui, la semoule.
J'ai une méthode très simple, pas du tout comme il faudrait et comme j'aimerais savoir faire:
Mettre la semoule dans un plat, verser un filet d'huile d'olive, que vous répartissez bien à la fourchette entre tous les grains. Versez de l'eau bouillante (en fonction de la quantité décrite sur le paquet, ça fait longtemps que c'est au pif ici) et laissez reposer 5 mn pour que tous les grains soient bien imbibés. Égrenez à nouveau.
J'ajoute souvent des raisins secs ou des amandes effilées et dorées au four.
Mais bon, je sais que ce n'est pas comme ça le mieux. Je vais apprendre, promis.

En tout cas, ça se laisse manger. Et réchauffé le lendemain aussi.

BON WEEK-END!