30 avril 2008

LE C.C.C. #1

Fête du Travail...alors, Repos (à moins que vous soyez allés manifester votre volonté de travailler, et là, ça marche aussi)

Le Cake Cumin Carotte, fait pour les Travailleurs...


C'est tellement facile, tellement moelleux, tellement bon, qu'on pourrait presque croire tout ce qu'on nous raconte...

Il vous faut: 2 belles carottes/ 1 pincée de cumin en poudre/ 200 g de beurre demi sel, mou/ 150 g de yaourt à la grecque (yaourt au chèvre quoi!)/ 250 g de farine T65/ 1 sachet de levure chimique (11 g)/ 3 oeufs/ Poivre.

Coupez en petits dés les carottes que vous mettrez à cuire dans l'eau bouillante assaisonnée de cumin, jusqu'à cuisson ferme, mais pas trop (pas molle, mais ferme, voyez?). Environ 15 mn dans l'eau bouillante je dirais.
Dans une jatte/ saladier/ cul de poule/ gros bol, lissez le beurre et le yaourt ensembles. (en fait, j'ai tout mis dans le robot, avec la feuille).

Ajoutez la moitié de la farine tamisée avec la levure, puis la moitié des oeufs battus, le reste de farine puis le reste des oeufs.

Enfin, jetez les carottes refroidies et égouttées dans cette pâte.


Mettez l'ensemble dans le réfrigérateur, le temps de préchauffer le four à 210°, ou plus, cela permettra le "choc thermique", le même que les madeleines..de se produire!

Enfin, vous enfournez (dans un moule silicone sans ajout de matière grasse ou dans un moule avec papier cuisson légèrement beurré), laissez cuire 5 mn à 210 puis baissez à 160°les 35 mn suivantes.

Laissez tiédir avant de démouler. Vous pouvez le manger tel que.


Mais comme c'est un jour férié, vous faîtes manger vos enfants plus tôt, vous laissez bien refroidir ce C.C.C. que de toute façon, ils n'aiment pas, les ingrats, vous les couchez tôt, parce que peut-être, pour une fois, vous suivrez le JT sur les chaînes publiques, et vous préparez un plateau télé.

Avec ce yaourt à la grecque ou celui que vous avez fait il y a deux jours dans votre yaourtière, au chèvre aussi, vous fouettez, façon crème fouettée, ajoutez une gousse d'ail bien écrasée, 3 ou 4 brins de ciboulettes coupés petits petits...

Dans le fonds de votre frigo, tiens, il reste une plaquette de truite fumée, alors vous roulez les tranches...

Un petit verre de Coteau du Layon...

Voilà, vous faites trempette avec vos morceaux de cake, dans cette sauce toute fraîche, vous essayez de ne pas vous étrangler en écoutant les horreurs à la télé, et vous vous dites que vous avez de la chance, la vie est belle...



Non, on ne peut pas dire le contraire, ce serait indécent...
PS: celui qui est arrivé chez moi en recherchant sur goo***
"brun (!) de muguet vase fesses"
faudra qu'il m'explique...en fait non, c'est pas la peine!
Tiens, et puis tant qu'à faire, je la propose au concours de 750g .com...

Se croire en Hiver...

Et ne pas se laisser aller!
Une pièce de boeuf au coût raisonnable est celui que l'on peut "braiser".
Je pense que ce terme vient du fait que la cuisson est lente, genre "sur des braises", à feu doux donc.
Le Boeuf, même pour les fauchés, c'est pas râpé!
Il ne vous faut pas grand chose:
Boeuf à braiser (paleron) 800g
3 gros oignons
2 gousses d'ail
Une branche de thym
Une feuille de laurier
3 carottes
3 càs d'huile d'olive.
2 càc de gingembre en poudre.
Assaisonnement.
Couper en cubes le boeuf.
Râper à la mandoline (ou pas) les carottes.
Émincer finement les oignons, écraser les gousses d'ail en chemise (leur laisser la peau)
Mettre un fond d'huile d'olive dans une grande cocotte,
Faire revenir la viande sur toutes ses faces à feu moyen.
La sortir et réserver, pendant que vous faîtes blondir les oignons et l'ail.
Remettre la viande, la saupoudrer du gingembre.
Mettre les carottes, mélanger.
La feuille de laurier et le thym.
Couvrir d'eau à moitié et mettre le couvercle.
Laisser mijoter à feu doux de 1h30 à 2h, vérifiez que l'humidité soit constante pour éviter que la viande colle. Ajouter un peu d'eau si nécessaire.
Servir avec ce que vous voulez: des pommes de terre, du riz, de la semoule de couscous, des légumineuses...
L'Hiver, en avril, peut avoir du goût, aussi.

29 avril 2008

Pique niquer....


...Même en avril!

Murielle, tu nous proposes de mettre nos recettes de pique nique...tu nous parles de ceux que tu vivais à La Réunion...




Un jour de dimanche 2002, j'emmenais mon homme et ma puce de 9 mois faire une randonnée facile au regard des autres balades de l'île. Je voulais tout lui montrer, mais c'est difficile de faire vivre les souvenirs...

Point de départ, l'anse des cascades. Un bruit de fond continu, celui de l'eau qui dégringole de la montagne pour rejoindre la mer, un paysage de rêve avec la forêt de cocotiers...on a fait la boucle jusqu'à Sainte Rose et on est revenus en plein milieu du Pique nique Réunionnais.


Ce n'est pas le bête sandwich sur les genoux...ni la petite table au bord de la Nationale, ou à l'arrière du coffre de la voiture, toujours sur la route...


Non. C'est la réunion de famille du dimanche, avec tout. Tout. Les cocottes pleines de Carris et rougails, les bouteilles de boissons fraîches, les nappes, les couverts, tout.


Le Pique nique, à La Réunion, c'est un art de vivre. On s'installe, on parle, on danse, on écoute le Djembé. Les vieilles femmes ont mis leur chapeau de paille avec le petit ruban, on s'allonge sur le tapis d'herbe, on lève les yeux et on voit la cime des cocotiers. Le paradis pour de vrai.



J'en suis encore toute émue de ces souvenirs là.



Ici, rien n'est comparable. On s'adapte. On crée son pique nique.Et c'est pas mal non plus.

Le Pique Nique de l'Homme, c'est aussi le Paradis. Avec mes Anges...ou démons.

Il a tout fait, alors je ne sais pas avec quoi exactement.

Le reste des pâtes de la veille.

De la mayodesessandwichdumidiquandilna

pasletempsdemangerbien.

Des tomates.

De la ciboulette du jardin.

Du thon.

Des oeufs durs.

Le reste du pain au graines de lin avec le beurre et le jambon.


Moi, j'ai fait le café, je l'ai versé dans la thermos, j'ai pris le panier que j'ai rempli, les jus de fruits, les couverts, la drapnappe...




J'ai pris les bottes, les pelles et les râteaux, les manteaux, les chapeaux...en avril, on ne sait pas quand il fait beau...et puis j'ai pris des photos.

On peut même cliquer dessus, il paraît que ça marche...



PIQUE NIQUE

28 avril 2008

Les Noix et moi et moi émoi...


Je me suis rendue à la poissonnerie du port d'Etel, un jour pendant ces vacances...Je me suis dit: "et si j'achetais des Noix fraîches pour changer"

Adorable, la dame. Elle a pesé les noix, m'a proposé de les préparer,
elle m'a montré la technique, et hop.


Bon, faut savoir que c'est un produit de luxe. Carrément. 6€ le kilo entière, soit 11€ les 12 noix fraîches (250g), soit...44€ le kilo...ça laisse rêveur. Mais, de temps en temps...

La recette la plus facile, la plus rapide, c'est celle ci:

Brochettes émouvantes de Noix au Romarin et Citron. (inspiré de là!)


12 noix fraîches, donc.
3 échalotes émincées
2 càs d'huile d'olive

Le jus d'un citron (vert...)

4 branches de Romarin grandes comme une main (de moi) hem.

Préchauffez le four à 210°
Faîtes mariner les noix dans le citron et les feuilles de romarin que vous aurez enlevées de la branche en laissant un plumeau au bout (10mn)
Dans un plat allant au four, mettez les échalotes émincées avec l'huile. Prenez les noix délicatement, percez-les avec les branches de romarin effeuillées pour faire quatre brochettes de trois noix.

Disposez les dans le plat allant au four (ça sent déjà bon) et enfournez.

Ensuite, à vous de voir.

Ceux qui aiment les carpaccio, ne mettront que 5 mn de cuisson en retournant à mi cuisson. Les autres (moi) 8 mn, en retournant aussi à mi cuisson.

A l'origine, c'est une entrée. Avec du riz et deux brochettes, c'est devenu un plat. Elle le vaut bien, cette noix de Saint Jacques...

Ps: si j'avais une table d'hôtes, cette recette en ferait partie!

Ps2: la cuisson à 210 permet de ne pas faire revenir les échalotes émincées (finement) avant. Et cette sauce ainsi constituée est très bonne...

24 avril 2008

Avril au soleil et Boulange au réveil...

Ainsi le mois d'avril se termine et je pourrais dire ne pas avoir été beaucoup présente...
Et pourtant!
Pour me faire pardonner, les photos prises cet après midi ensoleillé enfin, venteux, comme toujours, mais beau, parce que cette région est magnifique...
Prenez le temps de respirer, de regarder, d'y revenir si nécessaire, elles sont là pour vous aérer la tête, vous alléger l'esprit, vous faire sourire, en tout cas, voyager...

Et ensuite, le Pain du matin, au Graines de Lin...


Pour un pain de 1 kg, ou plusieurs petits pains, c'est vous qui voyez...

380 ml d'eau/ 450 g de farine T65/ 150g de farine T 110 (bio si possible, plus elle est complète mieux vaut qu'elle soit bio car tous les pesticides se concentrent dans l'écorce du grain)/ 3 càc de levure instantanée/ 2 càc de sel/ 1 càs d'huile d'olive/ 3 càs de graines de lin brun (on en trouve en supermarché)


Vous mettez l'ensemble dans le bol du robot dans l'ordre indiqué ou dans la Map, ou si manuel, la farine en premier dans laquelle vous creusez un puits et où vous versez peu à peu les ingrédients. Après 5 mn de pétrissage en machine, le bol doit être propre, sinon, ajoutez un peu de farine pour former un pâton qui ne colle pas aux doigts.

Versez dans un cul de poule assez grand et couvrez d'un linge. Près d'un endroit chaud ou en étuve dans le four (plus basse température de votre four, environ 40°)



Vous laissez lever de 1h30 à 3h, le pâton doit doubler de volume.

Dégazez la pâte (le coup de poing) et laisser lever à nouveau. Il y a des termes comme "pointage" mais j'ai peur de me tromper alors je me tais.

Ensuite, façonnez, laisser reposer à nouveau 20 mn ou le temps de préchauffer le four à 240°.
Enfournez 30 mn si vous n'avez fait qu'une seule boule du pâton de 20 à 25 pour des tailles plus petites. N'oubliez pas de jeter de l'eau dans la sole du four avant de refermer la porte pour créer la vapeur nécessaire à une belle croûte!

Au matin, si c'est l'homme qui vous apporte ce pain au lit avec un café, je vous jure que la vie a un sens!

Si non, aussi, hein?

11 avril 2008

Les Canelés, qui, Cannelés, sont meilleurs c'est Vrai!

Voui. C'est ce que je veux dire. Je n'avais pas les bons moules, rappelez vous. La magie du blog a fait qu'une très charmante personne s'est donné la peine de faire un paquet de ses moules, de me l'envoyer et hop! en deux jours, trois fournées...deux bouchées. C'est vraiment un délice.
Tellement que j'ai même essayé au lait de chèvre. Ça ne m'a pas rendue chèvre, ni plus bêêêêle.
Ceci est le message blog type du message blog de remplissage. En fait c'était pour dire encore merci à qui de droit. Et pour vous faire envie. Vous donner faim. Du grand n'importe quoi, pas vrai?
Et le pire, vous savez quoi? ce sont les vacances...et donc, Bonnes vacances.
Et à la rentrée j'essaierai d'être plus sérieuse, me donner du mal (se donner du mal à faire la cuisine, c'est pas possip'), enfin, faire semblant de travailler dur pour vous satisfaire et les miens en même temps. Si. Ouaip.
PS: Californication, c'est ce soir.

10 avril 2008

PIM'S PREM'S et Prem's Year...

C'est en regardant "Californication" que ça m'est venu. Tout à coup, j'ai eu faim. Faut dire que cette série m'esclaffe, me tape la cuisse et jambe en l'air, alors...
Alors, j'avais faim et rien sous la main. Et puis je n'suis pas du genre à faire des infidélités, alors, j'ai réfléchi.
Le lendemain (oui, il m'a fallu la nuit pour réfléchir, et alors?), j'avais trouvé ce qu'il me fallait: un truc suffisamment petit pour avoir l'air honnête, suffisamment doux pour me faire de l'oeil, et bien noir, pour me chocolater mes soirées affamées...
J'ai nommé le PIM'S PREM'S, parce que vous pensez bien que je ne vais pas en rester là.
PIM'S PREM'S pour les soirées télé avec D.D.
D'abord, il vous faut une génoise. Et là, figurez vous que j'ai découvert un blog. Ah! ça vous la coupe hein? Ben ouais, surtout que celui là, je ne sais pas comment j'ai fait pour passer à travers. C'est réparé.
Tant qu'à faire, lisez sa recette de génoise, farpaite.
Et puis si tu as des empreintes à mini tartelettes tu mets dedans. Sinon, ben, tu utilises le fond d'autres mini moules. Si t'as pas non plus, tu étales sur du papier sulfurisé, tu cuits (7 ou 8 mn, pareil) et après tu emporte-pièce. Ça doit marcher.

Après ça se gâte. Pas de confiture, même maison...qu'est ce à dire, tu nous fais lire jusque là, tu nous appâtes et Rien?

non, rien...

Enfin, si. Comme toute mère qui se respecte et son environnement avec, quand j'ai des fruits rouges et que ce n'est pas la saison, c'est qu'ils sont congelés...

Alors, hop, 300 g de fruits rouges en vrac, congelés dans la casserole, avec un peu de sucre parce que tu crois encore que tu peux faire de la confiture...

Au bout d'un certain temps, tu réalises, que c'est pas gagné, alors, tu prends une tablette de bon chocolat (comme d'hab, 70% cacao, 200 g) tu dépiautes (ou tu le fais faire par tes enfants) et tu mets à fondre avec les fruits.

Tu obtiens un truc dans lequel tu mettrais bien les doigts, voire la main, mais tu te retiens et sur tes fonds de génoise démoulés (et depuis longtemps refroidis) tu verses cet appareil (pratique quand tu ne sais pas quel nom donner) sur chacune des petites galettes.

Tu ouvres ton réfrigérateur, tu fais une place à tes 30 futurs Pim's...1 heure, deux heures...
Et tu les mange.
Maintenant je vais faire court car il ne reste plus que 1h et 4 mn pour que je puisse dire que ceci est mon prem's year blog.
Vi.
Blablabla...et je voudrais remercier blablabla...
Non, sans rire, merci de m'avoir lue, écrit, répondu, fait rire, sourire, rire jaune et tout et tout, ça vous ragaillardit un congé parental ça!
A plus vite pour encore plein de choses à dire.
Merci.

7 avril 2008

Profiter...


Et dire merci...Pour ÇA!

Merci pour cette place bien au chaud, entre deux Stars, mais c'est grâce à Marianne Magnier-Moreno, si elle me lit, je lui fais un gros bisou ( j'adore ton livre Marianne (je te tutoie, à force de te fréquenter, j'ai l'impression de te connaître!) je n'ai pas fini toutes les recettes, mais ça vient...)

Bon, alors, j'ai bien Profité.

Les Profiteroles parce que dedans j'en profite encore...

Une recette de Pâte à CHOUX , un recette de Profiteroles...

Faîtes les choux (c'est rapide, je vous assure)

Une fois qu'ils sont cuits et froids, mettez au bain marie du chocolat à fondre, ajoutez de la crème (moi, j'ai mis 200 g de chocolat et 100ml de crème liquide, ce n'était pas assez coulant, mais en même temps, j'aime tellement le chocolat tout seul que j'avais du mal à mettre plus de crème...)

Pendant ce temps...découpez en deux vos choux (rappelez vous cette pub où deux bûcherons assis côte à côte mangeaient un hamburger et l'un deux toquant la tête de l'autre disait quelque chose comme: "il y a un trou là, mais y a rien dedans..." eh bien, le choux c'est pareil: y a rien dedans...)

Faîtes des boules de glace (à la vanille, à n'importe quel parfum) fourrez l'intérieur des choux...

Votre chocolat est chaud, nappez les choux, servez prestement (de toute façon, vous n'aurez pas le choix, en théorie tout le monde attend la bouche ouverte)

Ah oui, allez lire le billet de So'...j'en pleure toujours...!


PS: Murielle, je ne connais rien de rien de rien au Japon...


5 avril 2008

36

Née au printemps, je suis en été.

36 choses à dire...

36 quai des orfèvres?

36 trucs...

36 ans...

Et Bon anniversaire Lolotte! Et Roréa!

4 avril 2008

Le Flan Pâtissier et la Main de ma Grand-mère

C'est un jour spécial. Demain.

Les jours spéciaux, parfois des pensées nous viennent, comme ces images de l'enfance qui s'imposent à vos yeux comme une photo. Vous ne savez ni le lieu, ni le temps. Vous ne savez qu'une chose: je tiens la main de Mamie, et dans l'autre un flan pâtissier.

J'avais une mamie que d'autres ont eue aussi, que j'ai connue plus longtemps, parce que comme un fait exprès, je suis la première. En âge. Ce qui peut paraître un inconvénient devient un avantage: j'ai profité plus longtemps de sa bonté vraie, de sa générosité et de son foutu fichu caractère de cochon...

Un jour, je l'ai dépassée en taille, mais jamais je n'ai atteint sa longueur de cheveux, ni réussi à savoir jusqu'où allait l'amour qu'elle pouvait nous porter. Enfin, si, je le sais au nombre de tablettes de chocolat au lait "Laita" (traduction littérale de milk en anglais...)

C'était mon premier flan pâtissier, et il a d'exceptionnel le fait que je m'en souvienne...

Le Flan Pâtissier, pour la grande main de Mamie...

J'ai un livre sur la Pâtisserie, que je finirai avant l'année prochaine à ce rythme...

Il vous faut: 300 g de pâte sablée, 1 oeuf pour dorer la pâte./ 1 l de lait entier (j'ai du demi écrémé et avec du végétal ça peut marcher aussi)/220 g de sucre/120 g de maïzena/2 oeufs entiers et un jaune/8 g de vanille (j'ai mis une gousse égrainée)/2 g de sel.

Préparer un moule (j'ai utilisé un moule à manqué rond en verre, mais elle conseille un carré), le beurrer, le fariner sur le fond et les bords, le renverser pour ôter l'excédent de farine.

Préchauffer à 200°, le four.

Abaissez la pâte, la placer dans le moule, il doit y avoir des bords. Pincer le haut de la pâte pour former une boursouflure, ce qui va l'empêcher de se rétracter à la cuisson (et ça marche!) Passer le rouleau pour couper ce qui dépasse.

Piquer le fond, tapisser de papier sulfurisé beurré le fond et les bords, cuire 10 mn et enlever le papier. Dorer à l'oeuf battu, renfourner 3 à 4 mn.

Le Flan: verser 750ml dans une casserole avec le sucre, la vanille fendue et égrainée, mélanger et porter doucement à ébullition.

Dans un bol, battre les oeufs et le jaune en omelette.

Dans un deuxième bol, verser le reste de lait (250 ml), ajouter la maïzena, fouetter.

Y verser les oeufs battus et le sel.

Passer cet appareil au tamis pour éliminer les germes des oeufs.

Une fois que le lait est bouillu ( pas foutu), non, une fois que le lait bout, le retirer du feu et verser lentement le mélange aux oeufs. Fouetter sans arrêter, la crème va épaissir.

Verser l'ensemble sur le fond de tarte et enfourner 35 mn.

Attendre qu'il soit COMPLÈTEMENT froid avant de croquer dedans.

J'ai du mettre 10 mn de plus pour la cuisson, et j'avais trop de liquide parce que mon moule de 22 cm de diamètre était trop petit. J'ai mis l'excédent dans des moules silicone, sans croûte ni rien et enfourné 25 mn...nickel.

Je ne veux pas chercher le lien entre plaisir de manger et souvenirs d'enfance...mais merci Mamie!

3 avril 2008

Le Gigot de Caroline Ingalls...

"C'est grâce à Charles. Mais pas grâce à Harriet! Celle là, elle ne prêtera pas l'usage d'un crayon, sans faire monnayer le service. Non, Charles a proposé son aide à Neils, quand il a du faire réparer le montant de la fenêtre que leur chipie de blonde de fille a brisée, en jetant par son ouverture le siège du piano qui ne lui convenait pas.
Alors Charles's mac Gyver, a réussi à rendre comme neuve l'huisserie, et Neils, en remerciement, lui a offert ce beau gigot que voilà.
Enfin, là, vous voyez l'os, mais que voulez vous, c'était divin, tellement bon après SEPT HEURES de cuisson...
Il n'y a que moi, Caroline Ingalls, quand je n'ai pas de travaux aux champs, qu'une ou deux corbeilles de linge à laver, repasser, repriser, et l'aide aux devoirs des filles, et la traite de la vache et...pfff, enfin, il n'y a qu'à OUBLIER son gigot..."

Mouais, dit la femme moderne, celle qui n'a qu'un four, mille gâteaux et pains à faire..

Mouais, dit l'homme économe, pensant SEPT HEURES! mais quel gaspillage!

C'est le principe de cuisson basse température...85°C. Pendant 7 heures. Ou presque. Parce que j'ai eu besoin du four pour un gâteau et pour le pain. Un peu délicat de sortir le plat (la cocotte de 10 l voire 10 kg) préchauffer, puis remettre, baisser la T°...

Donc, c'est faisable, mais plus facile quand on a plusieurs fours ou qu'un seul plat à cuire dans la journée.

Il vous faut: un gigot de 1,5 kg/ 3 carottes/3 courgettes/ une dizaine d'oignons grelots, 3 ou 4 gousses d'ails en chemise/du thym, du romarin, du laurier, du sel du poivre...2 bouteilles de vin blancs que je ne mettrai pas la prochaine fois, car les légumes n'avaient que ce goût là. Ils préconisaient cuisson à 120°, mon four disait 85°. J'ai fait 85°.

Source: "Saveurs" de mars 2008, gigot de 7 heures.

Voilà, c'est tout.

Mais alors, une viande délicieuse, tendre comme c'est pas permis et qui s'est décollée absolument seule de l'os.

En revanche, les carottes manquaient de cuisson (c'est pas possip', me direz vous, si fait!) et le vin était trop présent sur les légumes.

Dorer l'ensemble, recouvrir de 1,5 l de vin blanc et de 500ml d'eau, avec les légumes et l'assaisonnement, fermer la cocotte et enfourner 7 heures. Retourner de temps en temps le gigot.

Pitêtre que c'est mieux à 120. Mais là, parfait pour la viande.

Je vous donnerai plus tard la recette du gâteau, soyez patients...